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Aventures autour du monde
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6 janvier 2010

Vive 2010

Je recommence. Si, si, Internet déconne tellement que tout mon message a disparu, ça m'énerve.
J'en étais donc au premier jour de 2010, où il faisait gris. Ça vous fait du bien que je dise ça ? Mais j'ai quand même mis un dos-nu, faut pas déconner.
On est allés petit-déjeuner au café d'à côté car il y avait rien à manger, c'était le premier jour, on n'avait pas fait les courses, et on est allés prendre le ferry pour aller en ville, dans le centre, voir l'opéra, Olivier le connaissait pas. Mais évidemment, c'est jour férié alors y a pas de ferry avant 3h l'après-midi, du coup on prend le bus. Je sens que je suis inspirée ce soir pour raconter nos aventures, heureusement qu'Olivier passera après moi pour arranger tout ça. S'il arrive à se décoller le nez de Belle toute nue Australia. C'est pas gagné, sachez-le. (Mais si, c'est gagné, puisque maintenant, c'est terminé et y a plus que des conneries à la télé !)

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Olivier s'en donne à cœur joie avec les photos de l'opéra, et des piafs, pourtant je lui ai dit que les meilleures photos de l'opéra, on les prend du ferry. Il me croit pas, j'ai l'impression.

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Il prend aussi le pont en photo, et moi avec mes cheveux orange. Note pour plus tard : penser à changer de coiffeur.)

Ensuite, on file au jardin botanique qui est tout à côté, pour des plans plus précis, cherchez sur Internet ou regardez le blog des années précédentes, on va pas vous mâcher le travail non plus, déjà que ça fait deux heures que je suis sur cette page pour télécharger trois photos de merde à la résolution toute pourrie, et tout ça pour rien, ça met autant de temps à se charger que des photos correctes. On est à peine entrés dans le parc qu'on voit un satyre. Ça commence bien. Et on voit aussi un panneau :

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Alors dans le parc, on obéit bien aux instructions. Pour smell the roses, c`est bon, on sent deja la rose. On marche sur l'herbe, on hug les trees...

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... qui ont leur protection en plastique.

Olivier s'entête à vouloir parler aux birds... (Excusez-nous, on est bilingues) mais ils fuient tous en courant.

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En désespoir de cause, il parle à ce bird-là.

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On se promène, direction les promises chauve-souris géantes, qui chantent, en plus. Un son et lumières, toujours, pour ceux qui viennent me voir, vous êtes prévenus.

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On tourne, on vire et on a une grosse pensée pour Mémé. Si, on avait promis, et un monument nous rappelle notre promesse.

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Au fait, pour le satyre, on vous avait pas menti. Preuve à l'appui.

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On revient vers l'opéra, puis un petit tour aux Rocks (là où il y a un magasin qui vend des porte-monnaie grenouilles, rappelez-vous, je prends les commandes jusqu'au 10 février).

On trouve le boulot de nos rêves, on va sûrement rester. On vous montrera à l'occasion, on laisse planer le suspense pour l'instant, mais dès qu'on a une photo, on vous la poste.

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La tournée terminée, le père Noël vient à Sydney, on l'a vu aux Rocks, et aussi cet après-midi sur un bateau dans la baie, il faisait Ho ho ho et son bateau était rouge et blanc. Et hier, en revenant de la plage, on a même vu une mue de père Noël accrochée à un mur. Si ça, c'est pas des preuves, je veux bien être pendue.

Bon, c'est fini, on prend le ferry pour rentrer à la maison, et Olivier prend les plus belles photos de l'opéra, je l'avais prévenu pourtant que c'était sur le ferry qu'on prenait les plus belles photos. Il regrette son incrédulité et est obligé de reconnaître que j'avais raison, une fois encore. Enfin, comme toujours.

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J'ai comme l'impression qu'après, on prend la voiture pour aller à la plage d'à côté, à Nielson Park. Mais oui ! Voilà pourquoi on était trop tard pour le ferry. Morry, le père de notre hôtesse Gabriella, est venu sonner le matin, on est allés chercher la voiture chez lui, prendre un café, nous extasier sur les affreux coussins achetés à Paris, oui, très jolis, ravissants, mon Dieu quelle horreur. Donc, on a la voiture et on va faire un petit tour à la plage, voilà une première journée bien remplie.

C'est tout. J'ai mis quatre heures à faire la page. C'est pire que du boulot. Je crois que je suis plus efficace quand je bosse, et là, ça me rapporte des sous. A votre bon cœur.

Je passe le clavier à Olivier, son émission est terminée, celle d'après aussi, il a tué trois cafards, il est d'attaque.

P.S. important : sur la route des boutiques à touristes, je me suis acheté ma première robe, blanche, j'attends d'être bronzée pour la mettre. Mais comme ma valise faisait 16 kilos, moi-même j'ai du mal à y croire, je peux rapporter 7 kilos de robes, elle est pas belle la vie ?

Le 2 janvier

Il ne fait toujours pas très beau. Après un passage chez Franklin, le supermarché du coin, pour les gaufres et la confiture du matin, on va à Paddington pour le marché, on est samedi. J'essaie une robe chez un travelo pas trop raté, elle brille c'est beau (la robe, pas le travelo), mais monsieur-madame n'a pas ma taille alors je repars avec seulement des paillettes déposées sur ma peau, je brille, comme toujours. Heureusement, je trouve un magnifique marcel Wonderwoman. Trop beau. Olivier cherche une casquette... Un petit tour dans les rues de Paddington sous un ciel de plus en plus menaçant...

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On n'a pas le temps d'arriver à la voiture, on se prend une saucée. Pas grave, on file a Bondi Junction, centre commercial couvert. Olivier trouve un maillot de bain moins ridicule que celui qu'il a déjà. Eclaircie, on le sait, on le sent... direction Bondi, mais pas la plage, les magasins... et hop, une casquette pour Olivier et un repérage de Michelle, toujours la, vivement que j'y aille. Demain, ouf, mes pieds n'en peuvent plus.

Le soir, je vois Nicole et Linda, encore seule - la veille, j'avais dîné avec Nicole -, Olivier veut pas venir, il est sauvage. Le Rats, je vous la refais pas, toujours Bondi.

Et voila. Le lendemain, visite culturelle, mais je vous raconte pas, c'est Olivier qui s'y colle, je suis vannée. C'est fatigant les vacances. Mais de la saine fatigue. On se couche avec les poules, d'ailleurs là il est 22h10, il va falloir songer a se coucher, et on se lève a l'aube, entre 7h et 7h30, du jamais vu en hiver.

La bise.

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Commentaires
B
Ils ont oublié sur leur pancarte : Don't fuck the trees. D'où le plastique.
I
C'est pourquoi les plastiques sur les arbres? Contre la fièvre porcine? Je croyais avoir tout vu avec les Anglais
K
mignonne la photo du tree-hugging<br /> <br /> tu pourrais nous la refaire avec la peau en bleu, style Avatar? (ou Schtroumpf, au choix)
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