Premiers jours à Sydney
On arrive le vendredi en fin d’après-midi à Sydney, et Nicole vient nous chercher à l’aéroport, c’est bien sympa, déjà que Peter était venu me chercher à Melbourne, c’est pas à Paris que ça arriverait, pour sûr. Enfin…
Le soir, on va au Rum Diaries avec Linda et Nicole - tu te souviens, Isa ? - , on mange de bons tapas – il faut que j’apprenne à faire le confit d’ail, j’adore – et on boit de délicieux cocktails. Pas pris mojito, le serveur m’a dit que c’était boring. Alors j’ai dû prendre un zombie. Et en dessert, puisque c’était mon anniversaire la veille, le resto nous offre le gâteau au chocolat et mes copines m’offrent un blazer, un cocktail de la mort qui tue délicieux.
Deux nuits chez Nicole, on n’a notre maison à Paddington que le dimanche matin, il me semble, mais il faut que j’essaie de me rappeler, et c’est dur.
Le samedi matin, zou, matinée à la plage. A Bronte, c’est à deux pas de chez Nicole, elle y va le matin avant d’aller travailler, c’est dur, la vie à Sydney.
On admire les life savers et les surfeurs…
Les life savers admirent les baigneuses…
Et puis on rentre, ça suffit, trop de soleil, c’est intenable.
Mais on ressort. Si, parfaitement, c’est toujours le matin. Incroyable le nombre de choses qu’on peut faire en une matinée quand c’est l’été. Dingue.
On va donc au marché de Paddington, évidemment, puisque c’est samedi. J’achète des trucs et des machins, forcément. On y mange, puis j’ai un gros trou. Oh, non, comment oublier ? Michelle, of course, et la pédicure de folie. Puis Bondi en fin d’après-midi, plage again.
Puis apéro chez Nicole. A moins qu’on ait pris l’apéro chez elle le dimanche, mais après tout, quelle importance ? D’ailleurs, si ça se trouve, les photo de vagues et de life savers sont prises de Bondi et non Bronte. Et si ça se trouve aussi, c’était le dimanche et pas le samedi. Et toc. Comme il a fait beau tous les jours et qu’on est allées à diverses plages pratiquement tous les jours, c’est dur de se rappeler.
Sur le toit terrasse, bien sûr, et au champagne. Enfin, sparkling australien.
Et on a droit à un ballet de lorikeets. C’est hyper courant ici, genre moineau, ils sont blasés. Même le chat de l’immeuble s’en fiche grave de chez grave.
Et le traditionnel autoportrait...
Dimanche, on est aussi allées au marché à Bondi, on a vu Gabriella, on a acheté des trucs et des machins. On est allées dans notre maison de Paddington.
Perdu dans les arbres, au bout d’une ruelle extrêmement pentue, comme chez moi, ça me dépayse pas trop. Au coin, un pub hyper connu paraît-il.
On s’installe et puis c’est tout. Le lendemain à l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Florence et toute sa nombreuse famille arrivent, je vais les chercher à l’aéroport. Parce que je suis comme ça. Pas comme à Paris où personne vient vous chercher à l’aéroport. Je dis ça, je dis rien. Mais n'en pense pas moins.