Sydney, here we come !

4 janvier 2010

Alors, c'est reparti pour un tour. Cette fois, c'est Olivier qui m'accompagne. On prend un taxi à 5h du mat à Paris le 30, on arrive à Roissy, on attend, on prend l'avion, on arrive à Londres, on attend une éternité, on a l'impression de voyager déjà depuis plusieurs jours, on prend l'avion, on regarde des films, on mange de la nourriture d'avion, on fait les mouvements recommandés lors du voyage à San Francisco (Fallait suivre, sinon reportez-vous-y). Nos voisins de devant sont super désagréables (normal, ils sont français), ils ont incliné leur fauteuil pendant qu'on mangeait, Olivier a failli recevoir son plateau-repas sur les genoux. On arrive à Singapour, juste le temps d'une pause cigarette dans un petit jardin avec des cactus, chaleur et humidité au rendez-vous, mais on ne sait pas l'heure qu'il est, ni quel jour, qu'importe...

Juste le temps d'acheter des cigarettes à un prix défiant toute concurrence et on reprend l'avion, toujours l'A380, ça devient une habitude. Là, il est presque vide, alors on peut dormir allongés et je prends le volant, le manche, le truc, et j'atterris en douceur à Sydney (avec Olivier tombé dans les pommes quand je lui ai dit que j'allais atterrir, allez savoir pourquoi). (Olivier n'a beau pas être sur FB, il parle de lui à la 3e personne, on s'y perd, on ne sait plus qui parle.)

J'ai pris la photo de la queue de l'avion, c'est de là qu'on a la meilleure vue sur la baie à l'atterrissage. Bon, nous voilà arrivés après environ mille heures de voyage, on est frais comme des roses, évidemment. Au passage à la douane, je me fais arrêter, je dois suivre un vieux douanier qui doit vérifier mon visa, patati patata. Je m'assois pendant qu'Olivier va chercher les bagages, j'attends... il revient, tout est en règle, évidemment, non mais. Pendant ce temps, Olivier se fait renifler les bagages par un chien en rut. Mais heureusement, l'odeur des vêtements macérés est plus forte que l'odeur de la drogue qu'il a dans ses sacs. Tout va bien, nous sortons finalement de l'aéroport.

On prend un taxi, direction la maison à Rose Bay. Quelle heure est-il, nous l'ignorons, mais on nous dit que le feu d'artifice est pour bientôt. Ah bon. On se douche, on se change, robe dos-nu pour moi, mais pas pour Olivier, pourtant il en rêve mais n'ose pas se l'avouer, et on va au bout de la rue, sur la baie, les pieds dans le sable, mais attention au vomi des petits jeunes déjà très imbibés, n'oublions pas que ce sont des Anglais. Un enfant me demande une cigarette et me propose de la payer 1 dollar. Trop généreuse, je la lui offre, j'en ai (crois-je) des tas achetées une paille.

A 23h30, première salve. A 23h45, autre salve. C'est comme Big Ben, ce feu d'artifice, ça pète tous les quarts d'heure. A minuit, c'est parti mon kiki.

Bonne année !

C'est pas tout ça, mais on a un creux, surtout que la bouffe dans l'avion était dégueu, sauf la glace que j'ai dû aller chercher parce que je dormais quand les hôtesses l'ont apportée. Un seul petit souci : c'est déjà difficile de trouver de quoi manger après 21h ici, alors après minuit, c'est quasiment mission impossible. On trouve notre salut dans la station-service d'à côté, youpi, c'est la fête.

Un festin pour fêter l'arrivée de 2010. Que voici.

Bon, c'est pas tout ça, mais je cède le clavier à Olivier qui va arranger un peu ma prose, à raison d'au moins 10 minutes par téléchargement de photo, sans compter les merdoiements, les deux pages prévues pour ce soir vont se réduire à une. Et je réduirai encore la taille des photos, ou n'en mettrai pas et vous les décrirai, à la place.

Posté par bielane à 10:08 - Commentaires […] - Permalien [#]