Great Ocean Road
Là, pour être sûres, on a loué une voiture. Stressant de conduire à Malbourne avec tous les tramways. Heureusement, on est bien vite sur la côte. Enfin, quand je dis bien vite, je le pense pas vraiment, c'est juste que j'ai pas de photo et que c'est pas bien intéressant, l'autoroute.
Alors bon, un peu d'histoire, mais je pense déjà l'avoir fait la pemière année, il faut suivre, un peu. La route a été construite dans les années 20, pour occuper les vétérans de la guerre de 14 qui étaient désœuvrés. En gros.
On s'arrête à Lorne. Enfin, Lorne, je crois qu'on a passé une faille spatiotemporelle et qu'on est en Bretagne.
Mais non, c'est bien l'Australie, il y a même un monument aux morts pour Dominique, c'est la guerre 14-19, chez eux, ils se sont fait avoir dans les Balkans, les pauvres.
Fin de la page d'histoire. On continue la route, mais cette fois, Magali a pris le volant. C'est décidé, je ne voyagerai plus qu'avec des gens qui ont le permis et qui conduisent. (Sauf Olivier, peut-être, il sait lire une carte, c'est un garçon, il a pas besoin de la retourner. C'est un plus.)
Y a plein de travaux sur la route, on s'arrete tout le temps pour laisser passer l'autre coté, mais c'est pas bien grave, parce que c'est beau. Parfaitement. Et comme ça, on peut contempler tranquillement l'océan. Et les maisons des milliardaires du coin.
J'essaie de me souvenir où on avait vu des vrais koalas... C'est par là, j'en suis sûre. Je reconnais, incroyable, et je regarde en l'air - en toute sécurité, je ne conduis pas ! - et je vois des taches qui ne sont pas des boules de gui, non, non, je vous jure. Preuve à l'appui.
C'est quand même nettement moins beau qu'un wombat. En plus, ça dort tout le temps, ça a deux neurones, c'est agressif quand c'est réveillé... Passons.
On s'arrête à Apollo Bay, c'est pile l'heure de déjeuner, ça tombe bien.
Miam.
Ensuite, on va digérer sur le port, qui est très joli, si, si, pas du tout marina de touristes. Des vrais pêcheurs, des vrais cormorans. Enfin, je crois, j'y connais rien en piafs.
Puis on retourne à la voiture par la plage, parce que c'est joli aussi, même s'il ne fait pas très très chaud, à cause du vent du sud, qui est froid, parce qu'on est dans l'hémisphère sud et que tout marche à l'envers, y compris les vents.
Et on continue encore, parce que c'est encore loin, les Douze Apôtres. Mais on s'arrête quand même dans la forêt. C'est la forêt où s'arrêtait un type, jadis, et donc elle porte le nom du type, mais j'avais mal noté quand Peter m'en avait parlé. Alors je ne me lève même pas de mon lit où j'écris cette page pour aller voir le nom, c'est inutile puisque non fiable.
Il fait super beau, en plus. D'habitude, les forêts, ça rend rien en photo, là je trouve ça super joli, il y a plein de verts différents, oh...
Oh, qu'ils sont hauts, les arbres. Enfin, certains. Allez, zou, on repart, c'est que c'est encore loin, les Apôtres.
On y arrive enfin, il fait toujours très beau, il y a du monde mais pas trop, tout va bien. Mais il faut rester sur le chemin, sinon on meurt. Dans d'atroces souffrances.
Mais à l'heure qu'il est, fin d'après-midi, le soleil est pile à l'ouest - eh oui, là, c'est pareil - et donc les photos sont à contrejour, mais tant pis. Comptons ensemble.
Même avec les un peu cachés, je vous jure, ils sont pas douze. On fait un joli autoportrait de nous eux, mais un touriste tient à nous prendre, il craint que l'autoportrait soit raté, il ne sait pas qu'on est super douées en autoportraits, et d'ailleurs notre essai est plus réussi que le sien, sur notre photo, au moins, on voit quelques apôtres.
On fait le tour, on compte et recompte, mais à moins de compter les éboulis, il y en a tout juste une dizaine. Et si on compte les éboulis, il y en a vingt-cinq, au bas mot. Trop compliqué, j'ai mal à la tête.
Voilà. On rentre, maintenant. Heureusement, il y a des panneaux partout sur la route - à chaque sortie d'aire, en fait - pour nous rappeler de quel côté rouler. On obéit et on rentre entières. Mais sans voir de kangourous, sales bêtes.
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