Visite culturelle du jour

Alors aujourd'hui, c'est parti pour une journée culturelle : on va visiter un zoo. Mais attention, pas n'importe quel zoo, un zoo interactif où on peut toucher tous les animaux australiens. Avec un peu de chance, peut-être qu'on pourra même les cuisiner et en manger au déjeuner. Youpi, tralala. On est super excités, on prend la voiture, et on ne se perd pas, mais c'est parce que Blandine connaît la route par cœur. Et pourquoi Blandine connaît la route par cœur et a hâte de retourner dans ce zoo ? Tout simplement parce qu'il y a deux ans, la mort dans l'âme, elle y a laissé son fiancé. Alors là, elle se demande s'il va être là, s'il va la reconnaître, s'il va lui sauter au cou, les jambes autour de la taille. Bref, nous verrons bien... Souvenez-vous...
Ça y est, on arrive, Blandine n'en peut plus, je crois qu'elle a fait sous elle. (Je m'insurge ! Jamais de la vie, je sais me tenir.) Mais on arrive sous la pluie. Il y a des "courtesy umbrellas" (excusez-nous, on est bilingues), mais évidemment, une méchante dame devant nous prend le dernier. Qui est-ce qui va devoir faire la visite sous la pluie ? C'est Marie-Thérèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèse !
On commence par les animaux connus, genre kangourous, wallabys et autre koalas.

Et un petit coup de tripote-moi le koala avec les doigts.

Et Olivier aussi veut tenter le coup, il approche le koala.

Mais visiblement, le koala est un peu dégouté. Sûrement le parfum acheté en détaxe à Singapour, ça sent pas bon, la preuve, les douaniers l'ont laissé à Olivier, pas comme mes cigarettes qu'ils se sont arrangés pour voler discrètement, profitant de ma fatigue et de ma faiblesse, m'obligeant à dépenser des fortunes pour mon vice, avec en prime des photos dégueus sur le paquet. Isa, je compte sur toi quand tu viendras, Silk Cut violettes, merci. Je doute avoir réussi à arrêter d'ici ton arrivée. Même si tout m'y incite, outre le vol éhonté et le prix prohibitif, toute à ma hâte d'allumer une cigarette achetée un bras au pub d'en face, dans une machine que j'ai eu bien du mal à faire marcher, j'ai cassé la cigarette à la première bouffée. Pff...

On va prendre un café, sous la pluie (un allongé donc) et on reprend la visite. Et un coup de tripote-moi le wallaby avec les doigts.

Et un pour la route, un petit coup de tripote-moi l'émeu avec les doigts.

Ensuite, on va voir le fameux diable de Tasmanie (aussi appelé tasmanian devil, à ne pas confondre avec le tasmanian des champs qui a complètement disparu). C'est une espèce de petit chien complètement débile qui fait le tour de son enclos en courant. Il est passé par ici, il repassera par là... Complètement à la masse, le pauvre vieux. Mais il a de sacrés crocs, on voudrait bien jeter des gosses dans l'enclos pour voir la puissance de sa mâchoire, mais on n'a pas le droit. Olivier n'a rien compris, il avait pris de l'ecsta, ce devil, les autres devils que j'avais vus avant fumaient des pétards et dormaient tout le temps. De toute façon, tous des drogués, ces Tasmaniens, ce qui explique peut-être pourquoi le tigre de Tasmanie a disparu. Les méfaits de la drogue. La dernière fois, c'était les échidnés qui se droguaient, ils ont filé des doses aux diables, à présent.

Encore plein de bestioles qu'on peut toucher.

Et un coup de tripote-moi le crocodile avec les moignons.

On voit aussi des oiseaux préhistoriques à tête dure et à goitre rouge (je parle pas de Blandine, elle est pas dans les enclos). (Pour le goitre rouge, ce serait plutôt Olivier, moi j'ai une jolie couleur dorée. Laissons-le garder ses illusions.)

Et des kangourous qui se foutent des claques. (Le racisme, c'est terrible, même chez les animaux il y a des émeutes raciales. A désespérer.)

Et des échidnés.

Pause-déjeuner. C'est hot-dog pour tout le monde. Alors qu'on est en train d'engloutir notre sublime déjeuner, on se rend compte qu'on ne s'est pas lavé les mains. Notre hot-dog a un arrière-goût de kangourou, d'émeu, de wombat, de koala...

Notre déjeuner est terminé, on reprend la visite. Et puis, au détour d'une allée, le moment tant attendu arrive. Blandine retrouve l'amour de sa vie, womby le wombat. Heureusement qu'Olivier est là pour immortaliser ces retrouvailles émouvantes. On en pleurerait. Trop contente, la Blandine.

C'est le plus beau jour de ma vie. Je suis aux anges, sur un petit nuage. Vivement que j'y retourne. Isabelle, tu es partante ? Tu veux rencontrer l'animal de ma vie ? Mon âme sœur ?

On voit aussi des animaux d'une banalité affligeante, genre paons, paonnes, pingouins ou autres pintades (non, toujours pas Blandine, on vous a déjà dit qu'elle n'était pas dans les enclos !)

Mais on voit aussi des oiseaux très étranges. Au premier abord, on se demande s'ils ne sont pas en peluche parce qu'on peut les approcher sans qu'ils bougent. Blandine se lie même d'amitié avec un hibou-crapaud, un oiseau qui ressemble à la grande crado de Fraggle Rock. Ferait-elle déjà des infidélités à Womby, qu'elle vient à peine de quitter ? Jamais. Jamais, jamais au grand jamais. Je suis fidèle, moi.

La journée de tripote-moi les animaux avec les doigts touche à sa fin. Alors comme à notre habitude, petit tour par la boutique du zoo, histoire de voir de jolies choses et de repartir la tête remplie de rêves.

J'ai retrouvé mon âme australienne, en à peine deux jours de retour dans mon deuxième pays. Crocodile Dundette, c'est moi, j'ai eu la peau du vilain crocodile qui a attaque Olivier et pris possession de lui.

On est super contents de notre journée. Blandine a revu Womby, Olivier est croque-love des billy-billy (il les appelle comme ça parce qu'il ne connaît plus leur nom exact, c'est une espèce de grosse souris-musaraigne-taupe - Bilby ! Petit avec des grandes oreilles, c'est ça, le type idéal d'Olivier, moi je les préfère un peu moins chétifs et malingres.)
Et la visite était tellement interactive qu'on a ramené la gale du wombat, le psoriasis de l'émeu et les puces de l'échidné. C'est cadeau. Mais bon, on leur a refilé la grippe aviaire du porc, on peut s'estimer quittes.

Comments

[B]

NON MAIS C'EST QUOI CETTE COULEUR DE CHEVEUX MA BLANDINE ??? On se reprend, hop-hop, chez le coiffeur ! Et une photo d'Olivier en casquette et marcel grillagé, c'est possible ? ça me rappellera la Corse. Bon, mais évite de nous montrer tripote-moi l'Olivier avec les doigts, merci. Y a des enfants qui suivent ce blog.

[margaux]

Vous êtes formid', j'adore, je suis fan du blog, continuez !