Alice Springs
Ça ressemble à ça, Alice Springs, quand on voit la ville du haut de l'Anzac Hill. Quelque chose comme 23 000 habitants, quand même. La plus grande ville à des milliers de kilomètres à la ronde. Comme si Fougères était la plus grande ville de France, c'est dire...
On commence par un petit tour dans le centre-ville et la rue piétonne... Il est midi, il fait 35 degrés à l'ombre, tout va bien... On cherche l'ombre, pour une fois ! C'est le marché, des tas de merdouilles, aucune intéressante.
Et des dames aborigènes qui essaient de vendre leurs peintures, assises sur l'herbe, à l'ombre des arbres, et à l'écart des blancs qui tiennent les stands...
Notre hôtel est tout à côté de la Todd River, une rivière sèche : l'eau est en dessous. On reconnaît une rivière à la présence des eucalyptus : leurs racines vont puiser l'eau profondément. Donc, si on voit un eucalyptus, on sait qu'il y a de l'eau. On retient, ça pourra nous servir dans le désert.
On attend la fraîcheur, toute relative, pour monter en haut de l'Anzac Hill susnommé. La piscine de l'hôtel fait parfaitement l'affaire.
Après cette dure montée, un repos bien mérité, pour admirer la mégapole du centre rouge. Rouge ? Vert, plutôt, et ça se confirmera par la suite. (Ne manquez pas la suite de nos aventures.)
On a déjà commencé à être attaquées par les mouches. On comprend de l'intérieur la signification du "salut australien".
On a enfin trouvé nos voiles de mariées ! Il ne reste plus qu'à trouver l'époux, qui en plus d'accepter de nous épouser, acceptera que l'on porte ces magnifiques voiles au mariage.
Mais ça nous va bien, non ? On ne quitte plus ce filet depuis l'arrivée à Alice Springs. Les mouches attaquent dur. Dans les yeux, le nez, les oreilles, et la bouche, et la tête alouette. Mais ce filet est très seyant. Et en plus, on peut tout faire avec ! Manger une pomme, mais aussi boire de l'eau ! Ce qui est très pratique, car les mouches plongent dans la bouteille dè qu'on l'ouvre, les idiotes. Donc ce filet fait double effet : il nous empêche d'avaler les mouches.
Les merveilles de la technique moderne... On a d'ailleurs bien fait de l'acheter à la capitale, dès qu'on approche d'Uluru, les prix montent en flèche.
On est parées pour marcher dans le désert, toute la sainte journée.
Ah, c'est pas évident, la survie ici. Mais on est courageuses, on continue malgré l'hostilité environnante. Après tout, on sait comment trouver de l'eau !
Bon, en même temps, vu à quoi ressemble le sol, on est tout de même un peu inquiètes.
On pourra toujours manger des termites, ça doit être nourrissant. Et il y a pléthore. C'est juteux, une termite ? Quelqu'un peut nous dire ? Non ?
Karine décide de dresser un épervier, pour qu'il nous rapporte à manger. Oui, vous avez bien vu, elle a adopté le look ranger, et ça lui va plutôt bien. Mais l'épervier la joue perso, rien à faire.
On est en empathie avec ce petit oiseau. Nous aussi on a faim, on a soif !
Alors bon, on ne va pas se laisser abattre et faire des ronds dans le désert, comme les Dupondt, on rentre plutôt à l'hôtel se tremper dans la piscine.
Le lendemain, c'est le grand départ pour Uluru.