Une vie de forçat
Jeudi
Un peu d'histoire et de culture. La vie au grand air, ça suffit.
Alors, cette demeure, vous l'avez déjà vue... si, je vous assure. C'est les Barracks, là où vivaient les forçats au 19e siècle. Après Hyde Park, la cathédrale... et avant le Domain et Botanic Gardens.
Grand I, c'est fait, la situation géographique... bon, maintenant, grand II, on rentre.
Eh ben, c'était pas rose, la vie de forçat. Déjà, on les obligeait à porter un costume ridicule, et ça, vraiment, c'est pas gentil. En plus, ils dormaient les uns sur les autres.
Mais c'est une jolie maison. Je les soupçonne cependant de l'avoir refaite. Parce qu'on a été très déçues, on n'a pas vu de bagnard. Pas l'ombre d'un. Ou ils les gardent à la cave. Ou ils étaient partis travailler aux champs. Mais bon, on a quand même essayé d'imaginer à quoi leur vie pouvait ressembler.
Pas si mal. Les fers, bof, mais le hamac, plutôt bien.
On a continué notre visite et contemplé, ébahies, la robe du jour ! Dommage, on n'a pas pu l'emporter avec nous. Mais pour se venger, on a pu faire plein d'essayages, et se croire dans La Petite Maison dans la prairie. Et comme elle était pas dos-nu, on s'est vite consolées.
Karine en Caroline Ingalls, et moi en Laura Ingalls, avec les tresses. Ça, c'est de la visite interactive, ou je m'y connais pas. Une malle où on peut fouiller et se déguiser ! Le rêve !
Aucun Charles Ingalls à l'horizon, Clément, où es-tu ?
On s'est bien amusées ! A part ça, pas grand-chose, on est ressorties et on est allées manger à côté.
Petite demeure coloniale tout à fait coquette.
Et on peut en profiter pour faire des photos avec un peu plus de lumière, parce qu'à côté, sans flash, les photos ne rendent pas bien compte de notre beauté habillées en fermières du 19e.
On va donc au balcon manger notre salade. (On mange trop sain, ici, c'est terrible !) Et en attendant ladite salade, on se mitraille.
J'entends d'ici les auvaises langues médire et prétendre que les photos sont posées. Pas du tout, on est totalement naturelles. Quoi, on est toutes les deux à la même place, l'arrière-fond est le même ? Pas du tout, vous vous trompez. C'est pas notre genre de truquer la réalité. Jamais on ferait un truc pareil.
Alors, la nourriture traîne à arriver, et on s'impatiente...
Karine se crème le visage - elle a pris un coup de soleil la veille lors de la balade, et cette photo, elle accepte que je la garde, vu qu'on ne voit pas son visage. Je vous jure ! Et moi, je commence à faire la tête, j'ai l'estomac dans les talons. Pourtant, j'ai ma belle nouvelle robe de Coogee.
Bon, on a fini par manger, puis on est rentrées. Non sans prendre des statues en photo, parce qu'après les monuments aux morts, j'ai un nouveau thème : les statues du capitaine Cook et de la reine Victoria.
Dommage, j'aurais dû y penser avant, à ce thème. Je suis sûre d'avoir raté tout un tas de statues très intéressantes. Tant pis.
On rentre, pour travailler, il est tôt, mais Sue Ellen se miurge dans sa nouvelle robe...
Vendredi
On continue la vie de forçat.
Eh oui, on a craqué. Trop de culture la veille, il nous fallait de la futilité. Et comme on voyait depuis un petit moment ces salons à l'américaine où l'on peut se faire pédicurer et manucurer de conserve, on l'a enfin fait ! On attendait d'être assez bronzées pour que la French sur les pieds soit absolument fabuleuse.
On a bien fait d'attendre, le résultat est absolument fabuleux.
Quelques photos pour immortaliser ce moment..
Gorgeous, non ? On est très fières de nos pieds.
Ils sont tout beaux, tout bronzés.
Les mains, c'est moins ça. Karine n'est pas contente de sa couleur et moi, j'aime ma French, mais je suis une souillon et je la sabote en cherchant ma carte de bus. J'ai pas laissé sécher assez longtemps. Une souillon, je vous dis.
Après ça, retour à la maison, petit brunch chez nos potes en bas et plage !
Je me baigne, mais pas Karine, petite nature ! Elle est fraîche, mais on est vite dedans, les vagues se chargent de me mouiller quelques secondes après la prise de la photo...
Voilà ! Après, on rentre, et on travaille.
En même temps, je fais le blog... avec une grande patience...