Blue Mountains
Road trip !
Le mardi, on prend la voiture et on prend la direction des Blue Mountains, pour deux jours d'aventures. C'est trop la classe, on connaît vachement bien Sydney maintenant, et même si on se perd un peu, on retrouve notre chemin en deux temps trois mouvements.
Evidemment, la route est morne une bonne partie du chemin, on traverse la banlieue, Paramatta Road, d'un ennui, je vous dis même pas. Des feux tout le temps, en plus. Un vendeur de voiture suit un autre vendeur de voiture, un McDo suit un KFC ou équivalent. Déprimant au possible.
Heureusement, la route s'arrange ensuite, et on arrive aux Blue Mountains. Un petit arrêt à l'information touristique histoire de prendre des infos sur les randonnées, ça peut aider, sait-on jamais, et c'est reparti.
On s'arrête à Katoomba (elle danse tous les soirs). On gare la voiture, le parcmètre nous coûte un bras, enfin surtout à Karine, c'est elle qui a des pièces.
Pas vraiment les mêmes conditions météo que l'an passé. L'orage menace. Mais c'est toujours joli, on prend la pose.
Bon, c'est bien joli tout ça...
Mais on ne va pas partie en balade le ventre vide. On commence donc par aller manger à la baraque à touristes la plus proche. Elle est trop bien, il y a nos animaux préférés, les RTI. (Si, il y en avait bien un au zoo de Sydney, allongé sur le dos, montrant son ventre...)
Y a pas à dire, on aime ces bêtes. Et on n'a pas fini d'en voir !
Le resto est super, on pouvait passer des coups de fil à l'étranger gratuitement. Bon, on n'a appelé personne, on n'était pas sûrs que vous seriez contents de nous entendre à 3 heures du matin. Dommage.
Ne perdons pas le fil, on mange...
Ça y est, on est repus, près à marcher pendant des heures et des heures dans une nature hostile et escarpée. Un dernier regard aux plateaux environnants avant de se plonger dans les profondeurs des eucalyptus.
Et on descend le grand escalier de la mort qui tue...
J'imagine que vous vous demandez ce qu'on a fait de Karine. L'a-t-on abandonnée sur une aire d'autoroute ? Non, non, elle est toujours avec nous...
En fait, Karine aide à lire le plan et est notre photographe officielle. Elle ne peut donc pas être partout. Pour ses fans, no souci, ça va s'arranger par la suite. Et en plus, elle est redoutable, elle jette les photos qui ne lui plaisent pas. Hop, poubelle.
On atteint les profondeurs du canyon...
Une petite pause s'impose... Parce qu'une fois arrivés en bas, ça remonte, ça remonte... et ça descend,et ça remonte...
Jean aime les piafs, il en chasse un de son perchoir, pour admirer la vue.
Petite pause cascade... et petit autoportrait à trois, on est très réussis, frais comme des roses...
On est beaux. En même temps, on est tout seuls en bas, personne pour nous jeter des pierres. Les autres touristes ne s'aventurent pas au cœur de la forêt.
Jean nous fait une petite séance photo à la Zoolander, je n'en garde que deux, c'est un crève-cœur.
On continue... et on rejoint la civilisation. On a choisi une marche qui fait une boucle et qui nous ramènera à la voiture. Il faut donc remonter... par le petit train de la mine ! C'est de la balade, pas de la torture. Et un petit tour en téléphérique pour survoler le canyon et nous rapprocher...
On regarde le paysage... C'est beau... Et on était tout en bas il y a peu !
On a discuté longtemps pour savoir dans quel sens vous mettre la photo suivante... Mais comme ça, on se rend mieux compte du dénivelé, non ?
Quelques essais très réussis d'autoportraits... On devient doués à cet exercice !
Et celle-ci, je vous la mets parce que je m'aime bien, et que c'est moi qui fais le blog, alors c'est moi qui décide quelles photos mettre.
Finie la rigolade, on reprend la marche... Ça nous a fait du bien de souffler un peu, on est rapides comme l'éclair pour terminer.
Elles sont bleues, les montagnes... Et on aperçoit les Trois Sœurs, qui ressemblent plutôt à une souris, sous cet angle. C'est notre objectif. A l'arrivée, Karine et moi posons pour le grand photographe Jano. On obéit à tous ses caprices, c'est pour ça que nos poses sont légèrement grotesques.
Et c'est fini, on reprend la voiture. On aura échappé à la pluie. Ouf. Et le soleil aura fait de belles apparitions.
On s'arrête dans le centre de Katoomba... facile à trouver, il n'y a qu'une rue. Et on prend un café pour se remettre de nos émotions. Allez, soyons fous, café viennois ! Le pire café de notre vie entière. Pouah ! En plus, évidemment, les cafés ferment, il est 5 heures (ou 6 ? Non, je ne crois pas...), il ne faudrait pas se tuer à la tâche. C'est d'un convivial ! Ls Anglo-Saxons, ils ne savent pas profiter de la vie. En tout cas, pas des plaisirs de la table.
Au fait, profitez bien de la photo, surtout ceux qui me reprochent de ne jamais sourire. Je souris, on voit mes dents immondes, il n'y aura pas d'autre photo du genre.
On ne s'attarde pas. A peine un regard pour repérer les restaurants pour le soir. Jean et Karine en ont repéré deux. Ils ont l'air jolis. Ils sont fermés, mais le soir, peut-être...
Allez, direction l'hôtel, à Blackheath, que Karine a bien gentiment réservé par téléphone un peu plus tôt dans la journée. C'est censé être le plus vieil hôtel des Blue Mountains. Eh bien autant vous dire que c'est une arnaque, l'hôtel est construit sur le site du plus vieil hôtel du coin, ça fait toute la différence.
Population déjà imbibée de bière au pub incorporé... Restaurant qui ne fait pas envie du tout, on retournera à Katoomba (elle danse tous les soirs) pour se remplir la panse.
La chambre est bien, en revanche. Trois lits, parfait... Une petite douche et c'est reparti.
Evidemment, nos super restos Art Déco ne sont pas ouverts, c'est mardi, c'est relâche. (Le lundi et le dimanche aussi.) Tant pis, on en choisit un autre au pif. Et on va à côté s'acheter une bouteille de pinard, c'est BYO là encore.
Il y a des craies sur la table, Jean dessine sur la nappe sous nos yeux ébahis...
Jean et Karine mangent du kangourou trop cuit, et moi, je ne sais plus... Du poulet je crois. C'était très bon, en tout cas. Sauf pour Karine, qui n'a pas aimé du tout. Elle regarde ailleurs...
C'est fête, on se prend un petit dessert à partager en trois, un cheesecake à la myrtille, miam. Et tout au long du repas, on aura pu admirer notre jolie nappe décorée.
Et voilà. Encore une fois, je suis punie, je ne peux pas beaucoup boire, je conduis. C'est pas juste. On rentre dormir à l'hôtel, on a une journée chargée le lendemain...