Icebergs
Vendredi
C'est le jour où on va dîner à l'Icebergs, fameux restaurant de Sydney, à Bondi, avec Nicole, qui nous invite, veinardes que nous sommes.
Alors, on se fait belles. L'échec du coiffeur, c'était le jeudi, là, la prise de risque est moindre, c'est pédicure manucure chez Michelle.
Mais Karine fait l'impasse sur la manucure, à la place, elle prend des photos. Elle va devenir la photographe officielle du blog d'ici peu. Ses pieds pédicurés, et ma manucure...
Et voilà, on est fin prêtes pour le dîner. Après le coiffeur, Karine m'a photographiée sous toutes les coutures chez la manucure pédicure. La prochaine fois qu'elle va se faire épiler, c'est moi qui ferai le reportage, promis.
C'est ça, l'Icebergs. Comme on est un peu en avance, on en profite pour faire un petit tour, un petit repérage des lieux. La piscine d'eau de mer... les cours de yoga...
Et on entre. La terrasse, c'est le bar.
Karine n'en peut plus ! Enfin les fauteuils de ses rêves sont à sa portée. Impossible de l'arrêter...
On a bu de délicieux coktails dont je ne me souviens plus le nom. Des bellinis pour Nicole et Karine, et moi, un flirtabulous, ou un nom du genre... (le scrabulous me monte à la tête...)
La vue est si belle de la terrasse qu'on se lâche et prend des tonnes de photos...
Voilà, comme d'habitude je ne sais pas choisir, alors elles sont toutes là. Karine, en voyant les nuages, avait peur que le coucher de soleil soit gâché. Mais avec des nuages, un coucher de soleil est encore plus resplendissant...
Et au bar, en même temps que nous, des stars. Hélas, on ne pouvait pas les reconnaître, ce sont d'anciennes stars de cricket. Mais heureusement, Nicole est avec nous et elle nous en informe. J'essaierai de vous dire qui c'était, je me suis empressée d'oublier les noms. Mais l'un d'eux était joli garçon. Il commente... le cricket à la télé.
On a super bien mangé ! Cuisine d'inspiration italienne, un risotto, je vous dis pas...
Bref, bref, une excellente soirée ! Merci Nicole.
Il faudra l'inviter dans un restaurant de fruits de mer, la prochaine fois. Bientôt.
Samedi
C'est l'Australia Day. Ça nous emballe moins que l'année dernière. On veut quand même aller faire un tour en ville, en ferry, c'est notre dernier jour à Rose Bay, et notre dernière occasion de prendre le ferry sur le pas de la porte, ou presque.
Il y a des fiestas à bord de jolis bateaux. On connaît de plus en plus de monde à Sydney, mais toujours personne qui a un bateau, la loose. Et le cousin d'Andy qui n'est pas là... (ou qui ne répond pas à mon mail...) Pas de tour en montgolfière non plus.
En attendant le ferry qui n'arrive pas, on assiste à un presque drame. La barrière du quai s'effondre sous le poids de trois filles qui s'explosent contre les rochers et tombent à l'eau... Heureusement, c'est marée haute, elles n'ont que des égratignures, mais sont bien choquées. Voilà ce que c'est aussi de se pinter en plein soleil en plein midi.
Le ferry n'arrive pas, on apprendra par la suite qu'il n'y en a pas sur cette ligne aujourd'hui, merci de mettre un panneau pour prévenir. Donc bus.
Déjeuner et balade aux Rocks, quartier historique de Sydney, et cosmopolite. Là encore, des traduktors sont à l'œuvre... Presque aussi joli qu'à San Francisco.
Mais il y a trop de monde, on fuit très vite. Des concerts de vieux chanteurs de country, non merci.
On rentre chez nous et on file à la plage. Bondi, nous voici ! Et Karine se baigne, même. Si, je vous jure. J'ai pas de photo pour le prouver, j'étais moi-même dans l'eau à jouer avec les vagues.
On lit un peu le journal australien, mais pas trop, parce que même ici, on n'est pas tranquilles !
Ça nous énerve. Ça nous gâche presque la plage. M'enfin...
Et le dimanche, on déménage, on vous montre bientôt notre nouvel appartement, qui nous plaît beaucoup, mais où on crève de chaud. Il faut dire que la nuit dernière a été la plus chaude depuis 4 ans au moins, 25 degrés à minuit. Il y a très peu de différence de température entre le jour et la nuit, ici, c'est ça qui donne cette impression de chaleur intense alors qu'il ne fait qu'entre 25 et 30.
Jean, on t'attend de pied ferme.