Zoo
Du déjà vu...
Il faut prendre le ferry pour aller sur la rive nord, au zoo. Je vous le refais ? Bus, etc.
Toujours les mêmes images, on va finir par se lasser...
Oui, je sais... Je devrais me renouveler. Et c'est pareil pour la vue de la ville... Toujours pareil. Limite ennuyeux.
Bref, bref, on arrive au zoo. Pas mal, surtout la vue... Parce que sinon, j'ai vu mieux. La Palmyre n'a rien à lui envier. Je cherche un généreux mécène pour me payer les voyages pour écrire une critique des zoos du monde entier. Un volontaire ?
Alors quand même, il faut l'avouer, le gros plus de ce zoo, c'est sa situation. Les bouquetins du Tibet se reposent sur un faux rocher, mais ces andouilles, ils tournent le dos à la vue. Ils ont dû se lasser... (Lhassa ?) Suis-je drôle...
Bon, à l'heure où on arrive, tous ces fainéants d'animaux dorment. Il fait un peu chaud, soit.
Mais bon, on ne dort pas quand on peut voir ça, on savoure ! Nous, on tourne, on vire, on va même voire un spectacle assez minable, quoique pédagogique, de phoques savants... (Grégoire et Héloïse, cet été, c'était vachement mieux !)
Enfin, on a quand même vu les koalas, endormis, réveillés...
Les animaux locaux sont des gros dormeurs... et je me plie à la tradition locale aussi souvent que possible. On voudrait que je travaille ! J'essaie, mais même les kangourous ont du mal avec ce temps...
Enfin, bref, on a vu plein de bêtes, toutes plus ou moins dans cet état. A part au moment du repas, là, ils se sont réveillés. Le tigre est sorti de sa torpeur pour se léchouiller vaguement les pattes... La lionne surveillait ce qui se passait pendant que le lion n'en fichait pas une... un grand classique. C'est en fin d'après-midi, à l'heure où le zoo allait fermer, que l'activité a semblé reprendre... Les éléphants se sont aspergés mutuellement, les fauves tournaient comme des fauves en cage, une girafe a pris le galop sans prévenir... (voir album photo) et un animal dont je ne connais pas le nom montait la garde. D'ailleurs, autre jeu-concours, réservé à mes petits amis : qui peut me dire comment s'appelle cette bête ?
Mais si, vous avez bien vu le Roi-Lion ? Parce que moi, non... Le prix : ma considération distinguée, voire une surprise, peut-être, si je suis bien lunée.
Voilà, voilà, donc... On a repris le bateau, qu'on a récupéré via des œufs, comme au ski, et profité du même paysage. (Enfin, moi, parce que Karine a plutôt profité de la vue de son voisin, un chirurgien des yeux de New York qui doit avoir des problèmes de vue, encore un bon exemple des cordonniers qui sont les plus mal chaussés, parce qu'il ne m'a pas vue du tout. Pourtant, on ne peut pas dire que je sois transparente, malgré mon régime salade !)
Et on est rentrées à la maison. Oh là là, quelle journée ! Grosse chaleur.
On s'est remises avec un verre de champagne, pour fêter la nouvelle année, ce qui n'avait pas été fait en temps et en heure.
On était très laides.
Enfin, c'est pas grave, au naturel, on est sublimes. Toujours. En toutes circonstances.
Bon, je rajoute un petit album très intéressant (si, si).
Sinon, train-train : travail, un peu, plage, un peu, balades, un peu, marché, encore - mais je n'ai pas acheté de robe, pourtant, c'est le royaume de la robe, ici, ça me rend folle !, ni les lunettes...
Allez, zou ! Je ne suis pas inspirée ce soir, pourtant, je suis seule, je n'ai rien à faire d'autre que travailler... (Et j'expliquerai pourquoi je suis seule ce soir à tous ceux qui le voudront, mais de manière un peu moins publique...)
P.S. : Comptez le nombre de vu-vue qu'il y a dans cet article et moquez-vous !