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Aventures autour du monde
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8 mars 2010

Presque la fin

Alors, alors… dernier week-end à Sydney, il fait un temps superbe et on en profite !

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Plein de derniers trucs… Dernier tour en ferry pour aller à Watsons Bay. Plage et promenade au planning. Et c'est toujours aussi beau.

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On traînasse à la plage, on se baigne, on bouquine, on se baigne, l'eau est bonne, c'est un délice.

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Et Gabriella appelle, elle veut me voir pour me montrer le portrait de moi qu'elle a fait. Eh oui, on fait mon portrait, je me la pète grave, et c'est pas près de s'arranger ! Elle nous rejoint donc, on se rencontre dans un bar, on boit un jus de fruits, elle me taxe des cigarettes (la vilaine qui fume en cachette) et me montre son œuvre, magnifique, je suis émue.

Portrait

Puis on retourne à la plage, ensemble. Enfin, d'abord, on fait un tour, le tour habituel, entre mer et océan…

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Le phare antigale, tout, quoi. Et on revient sur nos pas, vers la plage. Et puis hop, vent de folie, on change de plage et on va se baigner sur la plage nudiste. Et hop, à poil ! Pas de photo, bande de pervers. Rêvez. On vous laisse quelques secondes……………………

C'était trop bien, et figurez-vous que c'était la première fois que je me baignais entièrement nue. Ben oui, je suis vachement pudique, malgré mes robes courtes. Bon, on ne s'attarde pas non plus, d'ailleurs, un truc : l'épilation complète, c'est moche, messieurs dames, en plus d'avoir un léger côté pervers pédophile. Voilà, c'est dit. (Je sens qu'avec ces jolis mots, ce blog va récolter tout un tas de visites bizarres.) Et puis en plus, on nous avait dit que c'était une plage pédé, eh bien, pas que. Certains hommes (pas de doute là-dessus) commencent à s'approcher des beautés que nous sommes, et l'un d'eux a l'air particulièrement content de nous voir. Oui, étrange, en fait, comme impression, passé le sentiment de bien-être physique et l’excitation fugitive de la transgression (mollo quand même comme transgression), j’ai vite eu le sentiment d’être sur un étal de boucherie.

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Ensuite, Gabriella nous ramène à Bondi, nous déjeunons et passons devant le magasin qui nous est dédié, à Brigitte et moi. (Et Isa aussi, bien sûr.) Le joli serveur Argentin nous demande ce qu’on fait ce soir mais on élude, qu’est-ce qu’on est sages, si j’avais su que mon mari m’abandonnerait dans un cabinet…

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Et c'est notre dernière promenade côtière… et c'est toujours aussi beau, quel que soit le temps.

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Et le soir, on attend le bus pendant une demi-heure, on en voit une bonne dizaine nous passer devant sans s'arrêter, alors on retourne à la maison prendre la voiture pour rejoindre Debbie sur Crown Street, à l'endroit même où je prenais mon petit-déjeuner il n'y a pas si longtemps. Nous sommes sur liste d'attente au resto, mais on nous promet de nous pistonner et met une étoile à côté du nom de Debbie.(ça sert d’avoir des copines journalistes). En attendant, petit bar très sympa, avec voisins très sympa (sauf que lui nous mine le moral en disant qu'il fait 1 degré à Rome). Linda nous rejoint après un coup de bourre au boulot, leur journal sort le dimanche (et on a encore oublié de l'acheter !). Puis on rejoint le resto, très bon, avec un serveur exceptionnel. Que je n'ai pas pris en photo, c'est très dommage. Il était déguisé en marin ("But I'm straight"…), il parlait un français délicieusement argotique, il m'a mis la main aux fesses, moi aussi, bref, une excellente soirée, d'autant plus que je me suis cassé la figure en remontant les escaliers après être allée fumer dehors avec Debbie, que Debbie a elle trébuché en descendant les escaliers, mais nous avons gardé notre classe et notre dignité bien sûr. Hélas pas de photos de cette soirée qui était extra ! Il nous a raconté qu’il était issue d’une famille très huppée bien qu’un peu bohème qui l’avait envoyé en pensionnat en Suisse (à Gstaad !), d’où son français impeccable. C’était un acteur, je ne sais toujours pas si c’était du lard ou du cochon.

Le dimanche, nous partons le plus tôt possible pour les Blue Mountains. Mais cette fois, pas de téléphérique, de train de la mine, non, non, non, on la fait roots.

Alors, on commence quand même par les Three Sisters, histoire d'avoir une vue d'ensemble sur la vallée.

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Et on fait les photos qui s'imposent, en autoportrait, portraits croisés, et tout et tout.

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On file au syndicat d'initiative local pour demander une marche à notre hauteur, et riche de mon expérience avec Olivier, avec des chutes d'eau, waterfalls, et non cascades, parce que ça, on sait que c'est l'arnaque. Il a vachement plu ces derniers temps, donc il y a eu des éboulements, mais ça ne nous fait pas peur, et logiquement, il devrait y avoir de l'eau.

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D'ailleurs, on les entraperçoit, alors, c'est bon. On est censées suivre un sentier, d'accord, on y va.

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De trois à quatre heures de marche… bon… On ne me la fait pas, à moi, je suis habituée à ces temps de lopettes, depuis le temps ! Je préviens Isa qu'on peut déjà diviser par deux, à l'aise. Et que leur grade hard, c'est sûrement de la gnognote.

On voit des lézards, des chutes d'eau, c'est le bon chemin.

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Tout commence par quelques marches. En descente, en plus. Ces marches ont beau ne pas être égales, ce qui est scandaleux, c'est une promenade de santé.

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Côté chutes d'eau, on est servies, il y en a plein. Comme si on avait besoin de se rafraîchir ! Pour l'instant, c'est trop fastoche, on attend le hard avec impatience, histoire de bien se dégourdir les jambes et de pouvoir éliminer les calories du vin de la veille.

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On cherche la difficulté, quand même, parce que sinon, la marche, on va la finir en 30 minutes, pas en 3 heures. Tout est balisé, trop balisé. Les marches sont creusées dans le sol, ou même construites en ferraille ou en pierre, pour faciliter la montée ou la descente, c'est vraiment trop facile.

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Au moins, on ne nous a pas menti sur les chutes d'eau, c'est déjà ça. De l'eau, il y en a.

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Le seul problème, c'est que ce chemin est tellement facile qu'on n'est pas seules sur la piste, un car entier de Coréens nous précède dans les bassins et nous empêche de prendre de belles photos et de nous tremper les pieds. Ils prennent toute la place. Nous sommes donc dans l'obligation de chercher un chemin moins emprunté.

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C'est un petit peu mieux. Le sentier n'est plus visible, c'est à travers bois, enfin ! Mais ça reste fastoche pour des baroudeuses comme nous.

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On continue, c'est vraiment le chemin des chutes d'eau, et non des cascades, donc, que d'eau, que d'eau.

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On est dans les arbres et dans l'eau, on fait tout à cloche pied et d'une main, comme se prendre en photo. On est toujours aussi douées pour ça, comme pour le reste.

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Rochers, arbres, escaliers, chutes d'eau. C'est pas mal, mais ça manque d'animaux. Non, ça ira pour les animaux. On continue notre promenade de santé, on dirait le CRAPA, pour tout vous dire, en forêt de Fougères. Alors pour marcheurs expérimentés, tu parles !

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On s'amuse bien quand même, le paysage est joli, et on sait que la prochaine fois, on pourra suivre le sentier de deux jours, pour professionnels, ça nous fera deux-trois heures de marche, peut-être. On a même le temps de fumer une clope et de se faire les ongles tout en crapahutant.

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Encore une petite photo de chute d'eau, pour la route, et on arrive à la fin de la marche. Et là, on a une première explication de cette marche difficile.

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Eh oui, c'était réservé aux marcheurs expérimentés, aux professionnels, car aussi réservé aux filles. Les lopettes, c'était un autre circuit. Pourtant… Heureusement qu'on a pas pris le sentier réservé aux garçons, ça nous aurait pris dix minutes. Surtout que c'est bientôt mardi gras, à Sydney, alors en plus on aurait vu de drôles d'oiseaux.

On se boit un petit coup pour la route, non pas qu'on soit déshydratées ou fatiguées, hein, juste pour le plaisir.

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Et on rentre à la maison. Isa conduit pour rentrer. Car je ne voyage pas toujours avec des incapables et des assistés. Les Gorgeous savent tout faire, et bien. Vive elles. (une raison de moins d’être avec mon mari, je sais aussi conduire à gauche, voilà).

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Sur le chemin de la route, on voit le même panneau qu'on avait vu avec Jean, mais la photo est moins réussie, alors allez voir . On a aussi vu un autre panneau du même genre la première fois qu'on a pris cette route en allant au zoo, avec photos, mais impossible de le revoir par la suite. Les Australiens ont un petit problème, on dirait.

A la maison, on se prend un petit apéro tout ce qu'il y a de plus diététique avant de sortir manger… je ne sais plus où ! Tu as fait des très bonnes tagliattelles au thon, à la roquette et au piment, non ?

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On en avait assez de sentir le beurre à l'ail partout où on allait, et notamment dans notre immeuble, alors nous aussi on s'est fait du pain à l'ail. C'est bon !!!

La suite et fin très bientôt, Isabelle a tout préparé, elle est vraiment formidable !

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Commentaires
B
J'ai posé à peu près dix secondes, Gabriella a fait cette peinture d'après une photo.
I
Nous ne sentions pas l'ail nous mais autour de nous biensûr!
T
C'te chance, le portrait ! Tu as posé longtemps ?<br /> <br /> Tonton kiffe la Figurine Disloquée pour les "cliff edges".<br /> <br /> Un grand, grand merci pour le microshort. Ça c'est du short.
S
Alors là, les filles, je vous décerne le wombat d'or ! Sexy et pulpeuse à souhait ! J'enrage de ne pas avoir été là : 1- pour la promenade de santé / 2- pour la boutiiiiiiique ! So Gorgeous ! Par les cornes des casques de mes ancêtres, c'est pour moi, ça !
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