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Aventures autour du monde
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19 janvier 2010

Melbourne, baby !

Quelques jours à Melbourne

Alors… je me souviens plus de rien. (oh, ça m'étonne !)

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On a pris l'avion un dimanche, on a très bien réussi à trouver l'aéroport en transports en commun, on maîtrise. On est arrivés à Melbourne toujours le dimanche, il faut dire que c'est pas très loin. On a trouvé l'hôtel en transports en commun. Il faut faire des économies de taxi pour s'acheter plein de trucs, d'après mes souvenirs, Melbourne, c'est la ville du shopping. Et ça me fait drôle d'écrire ça, parce que c'est fini, Melbourne, alors je vous dis d'après mes souvenirs, mais c'est des années précédentes, parce que pour cette fois-ci, je me souviens, ça ne fait que deux jours, je suis gâteuse, mais n'exagérons rien non plus (alors là, j'ai rien compris). Où en étais-je ? Ça y est, je suis perdue, v'là autre chose. On pose notre valise à l'hôtel en plein centre et on va faire un tour. On a vu la météo des prochains jours. Lundi ultra-chaud annoncé, après bof, puis re-beau. On a donc tout prévu.

Le lundi, zoo, dès l'aube, pour se promener dans les allées ombragées. Tu parles ! Déjà, on se trompe de tramway, c'est pas vraiment ma faute, logiquement dans cette rue-là, seul le 55 passait (mais oui, bien sûr ! Et moi, je suis la reine d'Angleterre), et ils y ont mis le 59, maintenant, avouez que c'est facile de se tromper et de monter dans le 59 au lieu du 55, puisque seul le 55 était censé passer par là. Après, on arrive au zoo. Bonne chose, il est quasi désert. Et il est ombragé.

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Le tigre n'arrête pas de faire le même parcours : le tour de son enclos, puis 87 fois un aller retour de quatre mètres sous les buissons. Complètement cinglé.

Mauvaise chose, je me fais attaquer.

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Inutile de vous dire qu'Olivier l'a, à présent, son tour de cou avec dent de crocodile. Non mais ! Et on croise des animaux bizarres autant qu'étranges, attention Mélanie, c'est ta hantise.

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Il fait de plus en plus chaud… Les wombats, qui savent vivre, font la sieste.

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Seuls les orangs-outangs sont encore réveillés et ils se mettent des draps sur la tête pour jouer aux fantômes. Intéressant, non ? D'autant plus qu'il n'y a pas de photo et qu'il faut nous croire sur parole. Il faisait chaud, très chaud, ça faisait fondre notre cerveau. Les piafs, qui n'ont pas de cerveau, chantaient à qui mieux mieux.

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On n'en pouvait plus, il faisait 43 à l'ombre, on est rentrés. Puis on a fait un tour en rentrant dans tous les magasins climatisés. Puis on est allés faire un tour au musée d'art que j'aime, c'est climatisé et gratuit.

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Un tableau d'une fille de Pandora, incredible, non ? D'autant plus que c'est un tableau du temps passé, allez, à la louche, du XIXe ? Avant ? Je ne sais plus, mais elle est bleue.

On se fait virer du musée à 17 heures, que des feignasses en Australie, d'autant plus que ça n'ouvre qu'à 10 heures. On s'est perdus dans les salles, avec Olivier. J'ai eu le temps de faire un tour à la boutique et je l'attends dehors. Lui, il m'a attendue à l'intérieur, c'est pas malin, il s'est fait engueuler par les gardiens.

Dehors l'air est si chaud qu'on a l'impression qu'il est solide. Si. On est mieux immobiles. Il fait 43 degrés à l'ombre, et avec les voitures… C'est affreux. Bref, direction la fraîcheur de l'hôtel climatisé et pour la première fois de notre vie au moins, on laisse la clim la nuit, c'est pas bon pour la planète, mais la planète n'a qu'à pas être si méchante et nous mettre du 43 degrés à l'ombre en ville.

Le lendemain, il fait moins chaud, 31 degrés au réveil, ça fait du frais. Un petit tour dans les jardins pour la fraîcheur.

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Des enfants cherchent un puits, on les pousse. Puis on pousse jusqu'au War Memorial du coin, et ici, ils ne font pas les choses en petit. Non.

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On visite, un guide nous remercie de notre visite, surtout quand je lui dis que mon arrière-grand-père a fait la guerre de 14. Il est tout ému, la larme à l'œil. On prend plein de photos de monuments aux morts pour Dominique, même si elle les a sûrement déjà des années précédentes.

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Une qu'elle n'a sûrement pas en revanche, c'est la photo du monument aux chevaux morts. Ça, c'est inhabituel.

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On continue la balade dans les jardins botaniques, il y a un spectacle pour enfants qui nous empêche de passer par les chemins qu'on voudrait. Il faut dire qu'ici, c'est les grandes vacances. Je vous ai dit que c'était l'été ? On contourne les chemins interdits et on voit un des décors du pestacle.

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Olivier n'en peut plus, il fait un caprice.

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Il veut aller au château de la princesse (n'importe quoi, c'est un château-fort). Je suis obligée d'élever la voix. Je lui dis que s'il est sage… mais ma langue fourche inexplicablement et je dis : Si tu es sache… et nous continuons en cœur : tu pourras faire le ménache ! Ça le déride un peu, il oublie les princesses et le château et nous pouvons continuer.

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Il fait de moins en moins chaud, c'est étonnant, le temps melbournien. Je ne sais plus ce qu'on fait après, ça vous étonne ? Ah si, ça me revient, heureusement qu'on peut classer les photos dans l'ordre chronologique. On marche jusqu'à Chapel Street, une rue commerçante, et j'achète plein d'affaires de cochonne, Olivier me traite de traînée, ça m'influence. (Pour ceux qui en doutaient encore, Blandine est une vraie fille, elle entre dans tous les magasins et regarde TOUTES les robes) Une robe à paillettes vraiment pas chère, une robe trop courte que je ne mettrai jamais en France, un passage par la boutique Playboy, une boucle de ceinture avec une cow-girl sexy et je ne sais plus quoi d'autre, mais n'oubliez pas d'envoyer vos dons, ça devient urgent. La mémoire, c'est un problème, mais ça ne veut rien dire sur l'âge. On a trouvé à quoi on reconnaissait qu'on vieillissait.

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On a beaucoup marché, on retourne en tramway au musée de la veille. Moi, je fais la sieste, comme la dame.

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Et je m'interroge : que ferai-je quand Olivier sera parti ? Qui tuera les bêtes malfaisantes ? Qui me traitera de traînée ou de pintade ? Bref, pour inciter une bonne âme à venir, j'ai fait l'acquisition de quelques estampes japonaises. Qui veut venir voir mes estampes japonaises ? (traînée, va !)

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Le soir, on prépare le blog sans internet mais sous word pour vous le poster de Sydney, elle est pas belle la vie ? Internet coûte un bras à l'hôtel pour une connexion miteuse, c'est scandaleux. Tiens, je préfère ne pas en parler plus avant, ça m'énerve (surtout qu'elle en a déjà parlé dans une page précédente, Alzheimer).

Le lendemain, on se promène encore, on va encore au musée, mais un autre, des œuvres australiennes, et là encore, une scène de Pandora, c'est dingue.

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On fait aussi la police de la mode, on vous a déjà montré, c'est vraiment horrible, ils osent beaucoup de choses, ici, mais vraiment, il ne faudrait pas. Le soir, j'abandonne Olivier pour aller dîner chez Peter et Sue, mes amis de Melbourne qui sont les amis du tonton et de la tata de Delphine, qui eux ne sont pas là, ils sont en vacances à la mer. Melbourne, c'est aussi au bord de la mer, mais là je vous parle de la mer mer, l'océan, la nature, la campagne. Olivier est bien triste de me voir partir.

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Il fait son cocker. N'empêche que lors de ma soirée super sympa, je parle de nos plans pour le lendemain – louer une voiture et aller à Hanging Rock – et Peter se propose de nous y emmener. C'est pas adorable, ça ? Il faut dire qu'il est encore en vacances – forcées – car il s'est pété le dos en faisant du surf, mais il veut quand même nous emmener en voiture, c'est bon pour le dos, c'est connu, mais il insiste.

Olivier vous raconte Hanging Rock…

 Hanging Rock

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Aujourd'hui, c'est visite à Hanging Rock. Je ne dirais pas "pique-nique", car on a eu trop peur de faire le remake du film de Peter Weir. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, le film raconte l'histoire de lycéennes qui partent faire un pique-nique à Hanging Rock avec une de leurs enseignantes en 1900. Alors que le soleil est au zénith et que les jeunes filles se reposent (comme les feignasses qu'elles sont), trois d'entre elles décident de partir à la découverte des rochers et disparaissent. Une seule reviendra sans avoir le moindre souvenir de ce qui s'est passé. L'enseignante part alors à la recherche des jeunes filles disparues et ne reviendra pas non plus. Des recherches effectuées par la police ne donneront absolument rien. Ça fait peur, hein ? (mais en fait, on a compris, on est sûrs que les lycéennes et leur prof jouent à cache-cache sur Pandora. Ouf, on reparle d'Avatar, j'avais peur qu'on l'oublie, on ne veut pas en sortir !) Alors on avait un peu les chocottes d'aller là-bas, mais comme on est trop des super-héros (surtout moi, Blandine se prend juste pour Wonderwoman, mais c'est une grosse mytho), on décide d'y aller quand même. Avouez que c'est de la bravoure.

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C'est Peter (par le Peter qui a réalisé le film, un autre Peter, un ami de Blandine) qui nous emmène sur les lieux. Dès notre arrivée, on sent l'atmosphère un peu pesante de disparitions de la mort, et déjà, j'ai ma petite idée derrière la tête.

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On commence notre petit tour dans les rochers. Je ne comprends pas comment les lycéennes ont pu se perdre dans ce dédale de rochers, il y a des flèches bleues partout qui indiquent le parcours. Ah mais oui, suis-je bête, je ne peux pas comprendre, je suis un homme, j'ai le sens de l'orientation. Mais elles, c'étaient des femmes, donc des nunuches (elles étaient sûrement parties à la recherche de robes dos-nu, comme Blandine). C'est là que je mets au point mon petit stratagème machiavélique. Comme Blandine a un sens de l'orientation assez limité (on lui fait faire un tour sur elle-même et elle est perdue), je lui propose de partir à la découverte des rochers (en prétextant que dans les rochers, il y a une boutique de robes), histoire de la perdre. Elle qui est si proche de la nature (et surtout, elle n'a pas vu de boutique de fringues depuis la veille) s'exécute aussitôt et hop, elle se paume. Niac niac niac, mon idée a fonctionné.

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Mais Blandine a de la ressource, et au détour d'un rocher (lequel ? Je ne sais plus, il y en a trop), je la retrouve telle une furie. (Toute en décontraction et distinction, oui !)

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En plus, Peter nous fait une blague et nous lâche alors qu'on fait un tour, le coquin. Olivier décide de l'attendre, je pense qu'il a continué pendant qu'on faisait les andouilles et vais de l'avant. Qui c'est qui le retrouve ? Moi, et pas Olivier qui a déjà failli se faire enfermer au musée en m'attendant, sans réfléchir plus loin que le bout de son nez. Ce n'est pas un homme d'action.

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Bon, ben puisqu'on l'a retrouvée, autant faire des photos débiles. Et maintenant, on est trois, c'est encore plus rigolo.

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Je lui avais dit de pas mettre cette photo, pourtant, où je fais la grimace pour bien réussir à prendre la photo, je suis concentrée. En vrai, je suis mieux. Quoique. Si quelqu'un avait un bon dentiste, dermato et chirurgien esthétique, merci. Oh puis non, laissez tomber, je vais plutôt aller habiter mon avatar.

Je suis trop fort, je joue à "je retiens le rocher sans me blesser". Mais je crois qu'il s'est cassé un ongle.

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On finit par trouver le vrai hanging rock. Blandine et moi posons juste en dessous, mais le rocher ne tenait plus bien, on a failli l'appeler crushing rock avec nous en dessous.

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Ça aurait fait désordre dans le monde pur dans lequel nous vivons. Le paysage est féérique, ça rappelle à Blandine l'esprit de la forêt qu'on a vu dans Avatar. Toujours égale à elle-même, elle n'est toujours pas sortie du film, je crois qu'elle ne reviendra jamais. On l'a perdue à jamais. Pas de fleurs ni couronnes, merci.

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Olivier s'est débrouillé pour gâcher ma photo avec ses vilains doigts. Pfff… Après cette matinée remplie de poésie et de beauté (comme ma tête avec des cheveux), nous allons déjeuner dans une superbe ville, qui doit compter au total deux tondus et trois pelés, et trois magasins. Les trois magasins sont les trois maisons du village. Une seule rue, ça suffit, comme ça on se perd pas. Ça fait un peu style Delivrance, c'est l'Australie profonde dès qu'on s'éloigne de quelques mètres des grandes villes. Ouf, tout de suite après déjeuner, c'est le retour à Melbourne et à la civilisation.

Et je reprends la main.

Le soir, je retourne dîner dans un super resto italien avec Peter et Sue, et avec Sue seulement, on rejoint leurs jumeaux qui ne se ressemblent pas Anton et Paul. On boit un peu trop. Pas grave, mon anglais s'améliore encore – si c'est possible – quand j'ai un coup dans le nez. Et là, j'en ai deux ou trois dans le nez. Anton viendra à Paris avec sa copine en avril, je les ai forcés à annuler leur hôtel, non mais. Je rentre à l'hôtel sur la pointe des pieds… et je lis même avec la lumière de la salle de bains pour ne pas réveiller Olivier. Mais moi, je suis réveillée par les travaux, autant dans les magasins et les musées, c'est des feignasses, autant dans le bâtiment, c'est des esclaves qui travaillent la nuit. J'ai failli aller les voir pour leur conseiller de faire grève devant ces conditions de travail inacceptables.

Le lendemain, départ, on passe la matinée à se cultiver encore…

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Je prends des idées, moi aussi j'ai envie de faire de l'art en coupant la tête des poupées. Et j'imagine que l'installation avec les moutons fait rêver Sevy et Vince, c'est pour vous, cadeau, ça me fait plaisir.

Et puis on se promène encore un peu dans les rues… on y voit des choses bizarres.

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Surtout, pour l'affiche de film, on reste perplexes. Comment traduire le titre ? Pédé des dents ? Pédé en forme de dent ? Si vous pouvez nous aider, faites-le, on n'arrête pas de voir cette affiche partout, et la bande-annonce de nous aide pas du tout à décrypter. (comme quoi, c'est mystérieux, les langues étrangères. On croit qu'on maîtrise tout, et au détour d'une phrase, on se sent tout perdu)

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Pour ceux qui s'interrogent, tout est vrai dans le blog. Absolument tout. On n'invente rien.

Voilà, voilà, c'est fini pour Melbourne. Encore quelques jours à Sydney pour Olivier, qui dans le vrai temps réel repart demain après-midi vers la froidure qu'il rejoindra mercredi matin, ça va beaucoup plus vite dans ce sens-là, le voyage. Soyez gentils avec lui, au début. Dix minutes suffiront.

Une dernière chose : Bouygues ici s'appelle autrement… (mais ça veut rien dire)

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On l'apprend la première fois à Melbourne, mais on en aura confirmation à Sydney, vous verrez plus tard, j'ai pas déchargé les photos de mon appareil. D'ailleurs à ce propos, Isabelle, n'oublie pas d'emporter le câble pour mettre les photos de ton appareil dans mon ordi si tu veux qu'on blogue ensemble.

C'est pas tout ça, mais il est tard, je vais me coucher, je réduirai les photos et posterai ce long message demain.

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Commentaires
F
Je ne sais pas si ca va eclairer ta lanterne mais la tooth fairy c'est l'equivalent de notre petite souris, je ne vois pas bien le rapport avec l'affiche mais bon...<br /> Pour tes cafards, il faut que tu trouves du baygon vert ou rouge, enfin un truc bien fort pour les carboniser. Sinon tu les captures dans un bocal et tu les regardes s'entredevorer; j'avais un copain qui faisait ca a la Cite U...Beurk,beurk...et merci pour toutes ces histoires. On y est presque...
A
Carte postale bien reçue ! C'est tout à fait moi, je me suis reconnue au premier coup d'oeil. Même les enfants se sont écrié : "Oh, mais c'est toi, maman !" Dommage que je sois bloquée à Paris, j'aurais bien aimé me fondre dans le paysage australien ! (Si j'ai bien compris, ton appart est pris en avril, donc j'ai un mois à compter ton retour pour te convaincre de repartir... hé hé hé)
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