Le Grand Nord
On quitte notre Motor Camp presque à l'aube et on part à l'embarcadère du ferry. Une chance, on l'a tout de suite. On traverse et de l'autre côté, pause petit déjeuner. Il me semble bien qu'on a fait les choses dans cet ordre.
Et c'est parti, en voiture, jusqu'à Kaitaia, on doit se renseigner sur l'horaire des marées pour notre aventure nordiste.
Je me repose encore... ça fait du bien d'avoir un relais pour la conduite. Premier arrêt sur une superbe plage, au sable blanc étonnant qui crisse sous les pieds. Silice. Vous avez déjà vu quelques photos de plage, en voici d'autres pour le plaisir.
On prend un peu de sable en souvenir.
Et on s'en va.
Et on continue plus loin vers le nord, en faisant une petite pause pour déjeuner, d'un sandwich pas très bon en bord de route. Et on commence un nouveau thème. Les animaux morts écrasés.
Ce n'est plus très loin, le phare est en vue. Un petit peu de mrche nous fait le plus grand bien...
On s'attarde un peu sur les hauteurs, à profiter de la vue.
Et à faire les idiots, pour changer. On admire les vagues, qui marquent la rencontre du Pacifique et de la mer de Tasmanie. (Ou mer de Tasman, ou mer Tasman, ou mieux, mer Tsstsstss.)
Et on descend vers le phare, qui n'est pas le point le plus au nord, non, non, non. Le point le plus au nord, c'est le rocher de King Kong, un peu à l'est.
Et une plage inaccessible et assez paradisiaque...
On s'attarde près du phare.
Ouh là là, on est loin. Denier coup d'œil aux vaugues de frontières entre deux mers... Je me fais une spécialité de ce genre de vision, après avoir mis un pied dans la mer du Nord et un pied dans la mer Baltique en juillet, à Skagen, vous verrez ça dans le blog danois si B. daigne le poursuivre...
Et on repart, les aventures de la journée sont loin d'être terminées. Si on a regardé l'heure des marées, c'est pour une bonne raison, on compte rentrer par la plage. On a un 4x4, autant en profiter, de cette 60-mile beach !
Un petit arrêt pour prendre notre souffle...
On pourrait faire du toboggan sur les dunes, mais on est moyennement tentés, c'est qu'il n'y a pas de remonte-pente !
Alors, non, on passe. Pour savoir par où passer pour rejoindre la plage - une rivière, que dis-je !, un torrent nous fait face -, Karine propose de se renseigner auprès du surfeur pédé (sic).
On ne l'a pas vu. Quelqu'un semblait pourtant se cacher dans les buissons, mais bon, on décide de se débouriller tout seul. On se lance, enfin, je me lance, j'ai demandé à conduire, ça m'amuse énormément. Là, c'est digne d'Indiana Jones. Sans les méchants à nos basques. Plein de photos dont je suis l'héroïne. Je me la pète grave.
Et on arrive sur la plage, après 3,5 kilomètres de conduite sportive et professionnelle.
Ah, quelle aventure ! C'était génial, j'ai adoré. Clément, Maxime, si vous en avez l'occasion, faites-le quand vos aventures vont conduiront en Nouvelle-Zélande. La plage s'ouvre devant nous, à perte de vue, forcément...
Je continue à conduire pendant quelque temps, on se disputerait presque la conduite tellement c'est rigolo.
On fait même des cascades extrêmement périlleuses, hélas, pas de photo, Karine et Olivier étaient trop occupés à s'accrocher à tout ce qu'ils pouvaient pour immortaliser ce moment mémorable... On a changé de conducteur sans s'arrêter, Pif est passé par la fenêtre, c'était fabuleux ! (A ne pas reproduire chez vous.)
C'est au tour de Pif de conduire, il s'amuse bien lui aussi.
Ah là là, on a bien profité de cette journée. On rejoint la route bitumée ennuyeuse et on se dirige vers notre étape du jour, Kerikeri. Et grâce au guide d'Olivier, on dort dans une superbe ferme-gîte, avec orangers à foison... Magnifique ! Et pas cher. Parfait. Pendant que Karine et Pif mangent des sushis dans la chambre, Olivier et moi allons au restaurant dans une petite allée piétonne charmante, ce qui est rare dans ces villes autrement moches.
Le lendemain, du culturel.