Premier week-end avec Jean
Samedi
On avait commandé le beau temps pour l'arrivée de Jean, c'est raté, il fait moche. A moitié pluvieux. Seule solution, aller faire du shopping dans des galeries couvertes, et donc dans la plus belle de toutes, la galerie Victoria, rappelez-vous l'année dernière, l'horloge kitsch, la reine en vitrine avec les joyaux de la couronne, j'ai pas refait toutes les photos, non plus, je profite. Jean est à l'appareil, ça me repose.
Karine est sagement restée travailler, moi je suis au chômage technique.
Et une dernière photo que nous n'aurions jamais pu avoir sans Jean : un urinoir des toilettes de la galerie Victoria. La grande classe. On fait du shopping, je trouve un objet magnifique ! Et on regarde les pulls, parce qu'il ne fait pas chaud, et parce que Jean est toujours à l'affût des tendances de la mode.
Je suis très contente. Il s'entend déjà très bien avec ma cow-girl.
On sort... il fait encore gris, mais il ne pleut plus. C'est pas dommage. Je fais mannequin pour Jean qui achète des robes... et d'ailleurs je ne me gêne pas pour en mettre une le soir même, il va les découper, en plus ! Alors qu'elles sont top, en maille, évidemment, mais un peu chères tout de même... Il faut que j'en profite pour les mettre avant qu'il ne les emporte. Pas de photo, c'est privé.
Ah, évidemment, par temps gris, c'est moins beau. On a quand même entraperçu l'opéra, mais bon, Jean est déçu, déçu, déçu. Heureusement, une grande dame lui redonne la pêche.
C'est très joli. On va faire un tour dans le quartier historique, the Rocks - bof, le quartier, pr ailleurs, je vous l'ai déjà dit ? - et on trouve d'autres objets absolument magnifiques et superbes.
Je vous en mets deux, c'est trop beau. Je n'ai pas encore craqué, mais qui sait ? Ce sont des porte-monnaie en crapaud véritable. Il y a même les petites pattes... et de toutes les couleurs, y compris du rose. Sublime.
Le soir, on dîne avec Gabriella et Satoshi, chez qui on logeait à Rose Bay, dans un super thai. Très sympa.
Dimanche
Temps un peu meilleur, mais pas assez chaud.
On prend quand même un café au coin de la rue avant d'y aller. Jolie vue sur des magasins pour mômes, ici, la natalité est florissante. Il faut dire que leur télé est vraiment pourrie, il faut bien s'occuper.
On attend le bus des plombes, comme d'hab...
Logiquement, il y a le Beach Runner qui nous emmène à Bondi tous les week-ends, mais là, mystère, il ne passe pas. On l'attend, puis on finit par y aller en voiture, complètement dégoûtés.
Dimanche, si vous avez tout suivi, c'est le marché à Bondi. En même temps, rien de vraiment nouveau, on le fait super vite, et ça gonfle un peu Jean, on dirait, à sa mine...
Pourtant, il y avait un super DJ. On fait le tour au pas de course, puis on file à la plage... C'est joli... Quelques photos en vrac, je fatigue...
Et deux photos quasiment identiques - seule la balance des bleus change - des deux stars complètement australianisées... dites-moi laquelle vous préférez, ce serait sympa. Qu'on sache si Jean doit retoucher ses photos ou pas.
Et voilà. C'est beau, quand même.
Karine va devoir rentrer travailler, alors on va vite manger tous
ensemble. On prend des trucs bien gras à emporter et on va manger dans
l'herbe près de la plage. Il fait pas super chaud, mais c'est pas si
mal.
En même temps, je crois que cette magnifique plage n'a pas trop plu à Jean, il me corrigera si je me trompe. Pas mal, mais sans plus. Heureusement, on en a d'autres à lui montrer.
Après manger, Karine s'en va, moi je glande alors je reste avec Jean, et même, maillot de bain. Il est un peu tard, parce qu'on décolle tard le matin, à trois à passer à la salle de bains (et Jean qui met des plombes à se préparer) et qu'ils sont lourds à traîner, il faut que je fasse la police, c'est fatigant. Dès qu'il fait gris, hop, tout le monde sur internet, personne ne veut sortir, alors que ça se dégage toujours l'après-midi et qu'il fait beau à 14 heures. Mais à 17 heures, comme là, forcément, il fait plus frais, et on n'a donc pas le courage d'aller dans l'eau. Grosse glandouille.
Eh oui, au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, je suis légèrement narcissique. Surtout qu'on a recadré la photo et supprimé mes énormes bourrelets. Je savais pas que Karine prenait une photo, j'ai oublié de rentrer le ventre. Et on voit Jean de dos.
Allez, je vous fais la suite demain, j'ai du retard, je sais, mais là je suis crevée. Demain, le zoo ! En plus, vous connaissez déjà.