Vaucluse House
Aujourd'hui, je vous raconte une balade qu'on a faite la semaine dernière pas très loin de notre quartier. On a visité une maison historique dans le quartier Vaucluse. Autant vous le dire tout de suite, ce quartier n'est pas précisément un quartier en difficulté. Grosses baraques, vue sur mer, jardins luxuriants... y a du pognon, dans le coin.
On y est allées en bus, de chez nous, c'est pas très loin, le plus long, c'est d'attendre le bus, il y en a tous les pas souvent, Olivier, si tu savais, et en plus, les horaires sont purement indicatifs, ils arrivent toujours en avance, ce qui fait que si on est à l'heure, hop, on rate le bus.
Bref, bref, tout ça pour dire qu'on a pris le premier bus qui est passé, et ensuite, on a marché pour trouver Vaucluse House... On a fini par demander notre chemin à un riche habitant du quartier, qui nous a gentiment indiqué la route à suivre.
On arrive dans un superbe parc... Où est la maison ? Là !
On fait le tour pour trouver l'entrée... (pas étonnant que l'entrée soit difficile à trouver, les habitants, au 19e siècle, lors de la construction, n'ont pas fait d'entrée à leur maison, trop cher, les radins, il fallait entrer par la cour ! Pouah !)
Enfin, on rentre... Une visite guidée vient de partir... vite, vite, on la rattrape, on passe par les cuisines au pas de courses - on reviendra plus tard - et on rejoint la petite troupe dans le patio... Que c'est joli !
Et c'est d'aileurs par là, l'entrée principale de la maison. Une petite grille dans le mur, une cloche... Entrez !
Parce que dans l'entrée de la maison, le mur n'est pas percé, je viens de le dire. Joli mobilier de jardin, reste à savoir si c'est confortable, on n'a pas essayé. Mais bon, avec des fesses bien rembourrées, ça devait le faire.
On passe donc le couloir-fausse entrée de la maison, et on arrive dans le corps principal (avant le patio, c'est les communs, cuisine, lingerie, etc.), salle à manger ultra sombre, donc pas de photo, et salon rouge gigantesque, ultra chargé, indigeste, un peu quand même. Et assez sombre aussi. Alors que dehors il fait si beau, on n'y voit rien sans lumière, il y a plein de bibelots, de sièges partout, de tapis, de trucs et de machins... Il faudrait refaire toute la déco. Enfin, moi je dis ça, je dis rien...
Du rouge, du rouge, du rouge. On monte ensuite à l'étage... Un petit salon bien plus sympa - mais c'est pour la famille, en fait en bas, c'est pour les invités, il fallait leur en mettre plein la vue, d'autant que les habitants dont j'ai oublié le nom mais je vous le dirai à l'occasion étaient assez mal vus par la bonne société de Sydney, et ce pour plusieurs raisons : déjà, ils avaient eu leurs deux premiers enfants avant d'être mariés, quelle horreur ! Et en plus, ils étaient l'un comme l'autre enfants de forçats. Mon Dieu. Je suis encore choquée. A l'étage, pas de photo, on était trop occupées à écouter notre charmante guide... que j'ai réussi à épater ! Elle demandait en quoi, à notre avis, étaient faits les matelas... Trois matelas : en bas, matelas de foin, au-dessus, matelas de duvet, et au milieu ? Matelas de crin, bien entendu ! Comme si c'était extraordinaire. Je lui ai pas dit que les matelas n'avaient pas toujours été faits en latex en Europe, ça l'aurait perturbée, je suis sûre, mais elle n'avait visiblement jamais dormi sur un matelas en crin. Les gens de la ville, je vous jure, ils sont partout pareils.
Evidemment, ils avaient une quinzaine d'enfants, alors, il y avait plein de chambres - très jolies d'ailleurs, rien à voir avec le rez-de-chaussée, peut-être qu'ils voulaient aveugler leurs visiteurs pour les punir d'être des sales snobs... C'est une théorie...
Ces quelques fleurs accrochées au plafond de l'office pour parfumer l'air ambiant... et peut-être aussi éloigner les saloperies d'insectes...
La cuisine est de loin l'endroit le plus accueillant de la maison. C'est là aussi que les meubles sont les plus jolis. Je suis pas une fille de la haute, hein...
Alors, on ressort dans le jardin...
La maison n'est pas très jolie vue de l'extérieur, côté chic. Incroyable, quand même ! Des creneaux tout moches... Mais à l'époque, ils devaient voir vue sur la mer. Ce n'est plus le cas, à cause des plantations d'immenses palmiers...
Les écuries sont plus chouettes... On descend doucement vers la plage... Une petite pause...
Avant de repartir à la recherche d'une plage plus accueillante pour la baignade. Pas d'inquiétude à avoir, on a trouvé. Mais je vous le raconte dans le prochain épisode de nos aventures, là, il faut qu'on aille 1. au musée. 2. faire des courses. 3. à la plage. On ne sait pas encore...