Maison d'Elmer
On est retournées à la maison d'Elmer. Malgré les montagnes de travail, on part dès le matin au Museum, voir toutes les sections que l'on n'avait pas vues. Et il y en a ! Car le Museum est grand, et très chouette.
Un petit résumé de ce qu'on avait déjà vu, avec le tonton, la tata et les cousins de Delphine.
Les insectes et autres bestioles à huit pattes répugnantes (pas de photos, j'aime pas ça), les gens tout nus, la forêt en plein milieu du musée, avec oiseaux, grenouilles et autres animaux...
On y est donc retournées pour voir tout le reste.
En entrant, on se demande... Va-t-on voir des antiquités chinoises ? Mais non, ce sera plutôt des "antiquités" australiennes. C'est-à-dire des objets du 19e siècle, pour les plus anciens...
Eh oui, c'est bien de l'Australie qu'il s'agit. En revanche, pas l'ombre d'un kangourou sur cette tapisserie, non plus. C'est un mythe, ces kangourous.
Alors, les moulins à vent... On en a vu plein en vrai, dans le désert, à Bagdad Café, notamment, pour ceux qui suivent. C'est assez beau, surtout quand il y en a plusieurs côte à côte, ce qui est rarement le cas, ce musée est une imposture !
De l'autre côté, il y avait des gobelets métalliques, que l'on pouvait frapper pour faire de la musique. Interactif, ce musée, comme presque toujours ici, c'est ça qui est chouette.
Les antiquités, à présent :
Les marionnettes avec l'éléphant sont un spécial dédicace Véronique, et le train un spécial dédicace Charles et Max. On continue notre voyage dans l'histoire australienne...
Ils sont complètement cinglés !! Toute une section du musée est réservée à leur cheval mythique, Phar Lap, un crack des années 20-30, mort tragiquement, sûrement empoisonné par les étrangers envieux de son succès, ont-ils pensé à l'époque. Le cheval est là, empaillé. Mais pas assez de recul pour une photo.
N'importe quoi, je vous jure. Mieux qu'une momie égyptienne. Mais bon, on fait avec ce qu'on a...
Et ce qu'on a, en Australie, c'est... la série Neighbours ! Ça vaut bien une section de musée, et une grosse section !
Et si vous regardez bien, vous verrez Kylie sur la photo, qui a joué dans la merveilleuse série qui passe en boucle sur certains écrans...
Et même des décors sont là ! La cuisine, avec tout ce qu'il faut dedans, même l'énorme gâteau de mariage dans le frigo. Alors, qui s'est marié ? Etes-vous au courant, Florence ou Sarah ? Alors, maintenant, je veux absolument voir cette série dont j'ignorais tout ou presque jusqu'à présent. Ça a l'air absolument fabuleux.
Et ça continue... Cette pompe à essence irait très bien dans ma cuisine. Rouge et blanche. Je l'emporte ? Non, ça risque de se voir.
Le stade, un élément capital de la culture australienne. Pour le foot, le rugby, le footy, le cricket... tout, quoi !
Non, vraiment, ce musée, c'est un poème.
Et quand on n'a pas grand-chose à montrer, pourquoi ne pas faire un collage de une de magazines des années 50-60 ? Ça fait joli. Il y a aussi des unes de journaux plus récents... Et quoi d'autre ? Je ne sais plus, mais plein de choses très intéressantes.
Comme une vitrine sur les Jeux olympiques de Melbourne, en 1956. Avec, au premier plan, sur le plateau, le gâteau australien par excellence, dont hélas je ne me souviens plus du nom, que nous avait fait goûter Nicole à Sydney.
Très intéressante, cette section australienne. Continuons tout de même la visite, en essayant d'éviter les nombreux groupes scolaires...
On passe à la section aborigène, magnifique, mais pas trop de photos... Toujours des peintures avec des petits points, des totems... Bref, on connaît déjà ! Non, je rigole, c'est vraiment bien, il y a aussi des photos des années 1920 prises par un ethnologue, sur la vie quotidienne des Aborigène, la pêche, etc. Magnifiques photos, hélas, pas de cartes postales à la boutique du musée.
Et de plus en plus d'objets sont rendus aux Aborigènes qui le demandent, si ce sont des objets funéraires ou cérémoniels. Petite parenthèse : on a appris par Gilles et Gillian que bien sûr, les Aborigènes ont été décimés par les maladies à l'arrivée des Européens, mais pas par hasard, on leur donnait des couvertures infestées de vermine. Chouette...
Une petite section mélanésienne... Ah, la Nouvelle-Zélande... L'année prochaine, peut-être ?
Et la section qu'on attend dans tout Museum qui se respecte : les dinosaures.
On en avait vu quelques-uns la dernière fois, mais là, on en voit plus. Avec aussi des fossiles, et encore une fois, l'histoire de l'Australie. Des fossiles locaux, des dinosaures locaux...
Tiens, d'ailleurs, on a vu des oiseaux morts, empaillés, dans ce musée, aussi. Glauque à souhait, ils étaient alignés, sur le dos, pas du tout mis en scène. Morts, morts.
Et des squelettes de géants australiens. On les reconnaît bien. Le goanna qu'on a croisé dans le désert (un scinque pomme de pin, selon Brigitte, une connaisseuse, elle doit avoir raison... Ah, non, désolée, j'ai vérifié, c'est un varan Perenti. Beaucoup plus gros que le ridicule scinque.), l'émeu qu'on a vu seulement au zoo, pas en vrai, ce sera peut-être pour l'année prochaine, et le RTI, le chouchou, qu'on a pas vu en vrai non plus, mais il paraît que ce sont de vraies brutes, des taupes géantes qui construisent des tunnels, et si c'est sous votre maison, eh bien tant pis pour vous, il est très difficile de les faire déménager.
Voilà, voilà, on rentre travailler pour pouvoir profiter d'une journée sur la Great Ocean Road, pour aller cette fois jusqu'aux Douze Apôtres.
A suivre...