La suite de nos vacances

Byron Bay

Où en étais-je... C'est compliqué d'essayer de se souvenir de choses qui se sont passées il y a si longtemps. Byron Bay. On y passe deux nuits. Donc une journée entière, journée de luxe, calme et volupté. C'est les vacances, après tout.
Tout commence par une promenade le long de la côte, pour explorer les différentes plages.
Il fait très chaud, et humide, on pensait pousser jusqu'au phare à pied, c'est partie remise, ça monte trop, c'est trop pénible. On reste en bord de mer.
Attention, il faut respecter les règles de circulation. Même piéton, on marche à gauche. Et quant aux animaux sauvages, ils sont priés de traverser à un endroit bien précis, et pas ailleurs. On espère qu'ils savent lire.

La balade est jolie, on tombe sur plein de petites plages, plus ou moins calmes.

Et il y a des surfeurs, sur une eau calme... mais ils sont quand même plus doués qu'à Bondi, on en voit au moins deux ou trois qui assurent et se mettent debout sur leur planche. Incroyable ! Et du canoë des mers... ça fait envie.

Plage suivante !

Mais c'est pas tout ça, il commence à faire faim. Et ici, c'est la région des fruits de mer ! Miam... A la plage suivante, on tombe sur un restaurant, Roe's, qui est un peu cher, mais au diable l'avarice, on vit dans le luxe aujourd'hui, pour oublier la nuit spartiate.

Un petit peu de vin, déjà, pour commencer.

C'est trop la classe ! Le serveur est adorable, aux petits soins. Comme d'habitude, Sue Ellen se bibine. Et elle commande un pavé de bœuf, et moi, suivant les conseils de Linda et Nicole, des Moreton Bay bugs, encore meilleur que la langouste, paraît-il.

Et qui m'a vue dévorer une langouste se doute du sort réservé à ces bestioles. D'ailleurs, si quequ'un connaît leur nom en français... Des cigales des mers ? Moi, ce nom me dit vaguement quelque chose, mais je ne suis sûre de rien. A part d'une chose, bien sûr : enfin des "bugs" que j'adore.

Celui ou celle qui saura me dire le nom de ces charmantes bestioles gagne l'honneur et l'avantage de pouvoir m'inviter à en dévorer. C'était un délice ! Grillées au feu de bois, avec une petite sauce à la citronnelle... j'en salive encore !
Sue Ellen a elle renvoyé son pavé, trop cuit, pour en avoir un autre plus cru. En fait, c'était un prétexte pour avoir un autre verre de vin à l'œil offert par le serveur rouge de confusion.
Pour digérer, un tour de magasins dans le centre. Et quelques achats. Dont la robe du jour.

Et nous voilà de retour à la plage. Pour se baigner... Karine, ça y est, va dans l'eau ! Il faut dire que l'eau est transparente et que les vagues sont quasiment inexistantes. Si elle ne se baigne pas là, elle ne se baignera jamais. Ah, je vous jure, les habitués de la Méditerranée, il leur faut des piscines pour se baigner. Je ricane.

Entre deux baignades, on fait la sieste, parce que c'est vraiment trop épuisant. On passe tout l'après-midi à glandouiller sur la plage.

Karine n'a qu'une confiance modérée en mes talents de photographe, alors elle profite de ma sieste pour prendre des photos (je vous jure que je dormais, rien n'est posé !). Un petit autoportrait, en prime.

On plie bagages... Vous avez vu ma nouvelle robe ? Blanche, je suis assez bronzée pour ça, maintenant. Après ce pénible après-midi, on voulait un petit remontant et nos amies nous avaient conseillé un bar sur cette plage. On y va... fermé ! On n'arrivera pas à se faire aux fermetures anticipées des bars, magasins, etc. Il est quoi, 17h? 18h? Dans ces eaux-là.
Tant pis. Direction le phare et son fameux coucher de soleil...

Le phare... Et où se trouve-t-il, ce phare, à part sur une colline ?
Oui, il y en a qui suivent... C'est l'endroit le plus à l'est d'Australie. Alors, on est là, à observer ce point le plus à l'est, ça nous fait une belle jambe, et à nous imaginer dans Lost...

Voilà, on l'attend, le coucher de soleil.

A l'entrée du phare... et on n'est pas seules sur le coup, on entend parler un peu toutes les langues. Pourtant, on est formelles. Les plus beaux couchers de soleil, c'est au-dessus de la mer que ça se passe. Pas au-dessus des terres. Et vu où on est placées (allez, un petit effort ! Le point le plus à l'est et le soleil se couche... à l'ouest, oui !), on doit regarder vers les terres.
Bof... on doit être difficiles, ou blasées. Il n'a rien d'exceptionnel, ce coucher de soleil.
Bon, on rentre en ville et on essaie de se trouver un resto sympa.

Alors pour finir en beauté cette journée, champagne et tapas.

Après, retour à l'hôtel... aux douches communes... squattées par une araignée géante, qu'heureusement je ne vois pas, Karine me fait sortir d'urgence, sous un faux prétexte. Merci Karine !

Voilà, au revoir Byron Bay, le lendemain, départ pour Hervey Bay, avant Fraser Island. On passe par la Gold Coast, beurk, que des immeubles...

En même temps, en photo, ça rend presque mieux qu'en réalité. Au fond, ces immeubles sortis tout droit d'un film de science-fiction, c'est Surfer's Paradise (sic !). Décidément, je ne pourrai jamais m'entendre avec un surfeur, si c'est là sa vision du paradis...

On ne s'attarde pas et on file plutôt du côté de la Sunshine Coast, beaucoup plus jolie et sauvage. Un petit arrêt pour déjeuner tardivement à Noosa.

Encore plein de pélicans... Moi, ça m'a bien plu, Noosa, Karine n'a pas trop aimé. A cause de la lumière, peut-être... Je ne sais pas, j'ai trouvé ça très joli. Y compris la plage sur laquelle on a été comater une petite heure avant de reprendre la route.

Arrivée à Hervey Bay... avec une heure d'avance, car le Queensland a une heure de décalage horaire avec le New South Wales. Ce qui tombe très bien, le lendemain, on doit être prêtes à 7 heures, devant notre charmant Bed & Breakfast, pour partir à Fraser Island.

Alors, jusqu'à présent, ce voyage nous aura permis de voir...

Une grosse crevette, une grosse banane, un gros ananas. Merci les filles de nous avoir indiqué ces merveilleux monuments, témoignage du goût très sûr des habitants du coin.

Fraser Island

Ça viendra plus tard, je fatigue.

Allez, je m'y remets.

Le chauffeur de notre petit escapade de deux jours est venu nous chercher à l'aube, dans son minibus 4x4. Allez, je monte à l'avant ! Avec nous, une Anglaise, Anna, et une Danoise, Jane. Le chauffeur et guide, c'est Terry. On part pour Rainbow Beach chercher le reste de la troupe. Zut, si on avait su, on aurait dormi directement là-bas, plus longtemps !

On récupère les autres. Deux Suissesses, deux Anglaises et un couple de faux Australiens (une Irlandaise et un Polonais).

Et c'est parti, on prend le ferry pour Fraser Island.

Et ça y est, on débarque sur Fraser Island, la plus grande île de sable du monde. Si, je vous jure !
Alors, petite présentation de l'équipe avant de continuer. Ce n'est pas chronologique, mais on va s'y perdre, sinon !

Alors... la grande en rose, c'est Anna, puis Jane, puis Tania et Daniela, les Suissesses, puis deux Anglaises qu'on n'a pas entendu en deux jours, puis nous, puis le couple d'Australiens.
Voilà, voilà...

On roule sur la plage... qui fait 75 miles de long. Des avions décollent et atterrissent sur cette plage, il ne fait pas bon être piéton. Ni oiseau. Les pauvres sont dérangés sans arrêt. Et certains d'entre eux s'appellent les "Tristan Turn", enfin, c'est ce que j'ai compris, ça fera un heureux, n'est-ce pas, Florence ? Des oiseaux portent le nom de ton fils !

Premier arrêt à l'entrée d'une petite rivière d'eau douce... Ça n'a l'air de rien, mais c'était fabuleux ! On remonte le cours de la rivière, à pied, puis on se laisse glisser dans l'eau et porter par le courant pour revenir à notre point de départ. Le bonheur ! On en profite... mais sans appareil pour immortaliser la scène, dommage, mais ils sont pas waterproof, nos appareils.

Nous voilà repartis à l'assaut de la plage. On n'est pas seuls sur le coup...
Direction l'épave échouée. Je ne me souviens plus de son nom, zut, j'ai pas pris de notes non plus et j'ai la flemme de me replonger dans le guide. C'est un vrai boulot !

La voici, cette épave, échouée dans les années 30 alors qu'elle se faisait remorquer vers le Japon pour se faire démanteler. Voilà tout. Pour le reste, il y a google. Les nuages vont et viennent, et là, c'est plutôt dégagé.

Ça a bien rouillé, en 70 ans !

On profite de cette belle éclaircie pour se baigner un peu, en restant près du bord, les eaux sont infestées de requins. Mais comme il n'y a pas de vagues, Karine se baigne.
Elle a peur des vagues, mais pas des requins. Allez comprendre... Moi, j'ai renoncé.
Alors, alors... Je sais qu'à un moment donné, on a déjeuné. Mais quand ? Je ne me souviens plus. Dommage, c'est pourtant passionnant. On a donc déjeuné, de sandwichs agrémentés de coleslaw, crudités... Sans doute après Eli Creek. Sans doute. Puisqu'après le bateau échoué, on s'est dirigés vers Indian Head, le seul roc de l'île, et c'est là qu'on a pris notre café.

Et on voit notre premier dingo, un pauvre animal efflanqué. Les dingos ici sont d'une race très pure, car ils ne se sont pas mélangés avec les vulgaires chiens de compagnie. Super... mais ceux qu'on voit sont d'une maigreur effrayante, interdiction de les nourrir, qu'ils se débrouillent. Et ils se débrouillent mal, apparemment, ceux-là.

Alors, Indian Head... un peu de culturel, ça fait jamais de mal. C'est le capitaine Cook, encore lui, qui a nommé ce rocher. Il a longé les côtes de Fraser il y a bien longtemps de cela et pendant qu'il longeait les côtes, il a vu des Aborigènes qui suivaient le bateau depuis les terres. Et comme c'était un ignare et qu'il appelait tout ce qui n'était pas Blanc un Indien, en voyant tous ces Aborigènes sur ce rocher, il a décidé de l'appeler Indian Head. Ça vous va ?

On le grimpe, ce rocher. D'un côté, la plage...

De l'autre, une falaise. Et en regardant bien, on a vu, outre des rochers, deux tortues et une raie pastenague ("stingray", c'est la traduction de mon dico...). Si, je vous jure, on a bien regardé.

Là, on guette ! Et on se repose aussi un peu. Avant de redescendre tranquillement pour prendre un café préparé par Terry. En fait, il a fait bouillir de l'eau, c'est de l'instantané. Bof. Mais bon...

Et c'est reparti pour un tour sur la plage, mais dans l'autre sens, pour aller voir de plus près les Pinacles. Des rochers sacrés pour les Aborigènes, les hommes n'avaient pas droit d'y aller. Pourquoi ? J'ai oublié ! Parce que !

C'est du sable ! Si, puisque c'est une île de sable. Avec différentes couleurs.

A voir les couleurs, tout à coup, il me semble me souvenir... Encore une histoire de vieux barbon qui voulait épouser une jeune fille, contre son gré, bien sûr, car elle était amoureuse du dieu Arc-en-ciel. Alors ça s'est mal fini... le dieu Arc-en-ciel a fini dans le sable. Et seules les femmes peuvent venir ici, les affreux barbons sont exclus, tout comme les jeunes et jolis barbons. C'est approximatif, je vous l'accorde, mais qui a de meilleures informations ?

C'est reparti pour le village où on va dormir. C'est Celebrity Boot Camp. Des mobile homes en métal...

Pendant que Terry fait la cuisine, on doit se soumettre à l'épreuve traversée du "lagon" pour aller à la plage. Les deux Suissesses passent devant, elles sont plus jeunes, elles se noieront ou se feront dévorer par un crocodile avant nous.

Bon, alors vous commencez à être habitués... Je me baigne, Karine reste sur la plage. Il y a 15 cm d'eau, mais tant pis, j'en tire le maximum ! Quant à la couleur de l'eau, elle est due à la présence d'algues microscopiques.
On rentre avant de se faire dévorer par les requins, les grosses mouches (genre taon), les dingos qui sortent à la nuit tombée, les serpents parmi les plus dangereux d'Australie, les araignées dont je préfère ignorer l'existence.

Dîner loin du luxe de Byron Bay... Et soirée passée à jouer aux cartes avec les Suissesses, la Danoise, l'Anglaise sympa et les Australiens, puis à boire des coups avec Terry et à fumer des clopes. Bonne soirée !

Le lendemain, changement de décor. On part dans les terres... en manquant s'enliser dans le sable, mais vive Terry, le meilleur chauffeur de tout l'Est Australien ! (Il a été chauffeur de camions dans l'armée, il te plairait, Esther.)
On voit un gros lézard-dragon sur un tronc, mais rien de plus impressionnant. (Sachant qu'une bête 50 fois plus petite à 8 pattes est beaucoup plus impressionnante. D'ailleurs, n'en parlons pas.)

Pourtant, Karine fait tout son possible pour trouver les bestioles les plus répugnantes au creux des arbres. Drôle d'idée. Pas pour moi. Après cette balade en forêt, on a faim ! Et c'est l'heure de manger, toujours des espèces de sandwichs, mais cette fois, à la saucisse. Miam. Ah, ils sont loin, les moreton bay bugs... j'essuie une larme. Encore un café en poudre...

Et on revoit notre pote le lézard, mais ouh là là, il est très énervé, comme le montre sa queue enroulée. Je m'approche trop près, il paraît. Il est farouche.

Avant le repas, un petit tour dans le lac McKenzie, aux eaux limpides... On s'en rend pas bien compte, là, parce qu'il y avait des nuages, mais c'était trrès chouette, l'eau était délicieuse, et certifiée sans bestioles, car trop acide pour elles. Très bien.
Après ça, on repart, ferry, etc.
Alors, un peu de culture, ça faisait longtemps. Le nom de l'île, Fraser, vient du nom d'un couple de naufragés - les naufrages, ça semble être une spécialité de l'île. C'était au 19e siècle. Alors, lui meurt très vite. Elle est recueillie par les Aborigènes, obligée de vivre nue, cette pauvre Anglaise victorienne, ça a dû lui faire un choc ! Après maintes péripéties que je vous épargne, elle est sauvée par les Blancs. Ouf. Et elle racontera son histoire à de nombreuses reprises, apparemment en changeant constamment les versions.
On rentre à Hervey Bay en passant par Maryborough, et je tiens à vous signaler qu'il faut sauver la River Mary. Pourquoi, j'ai pas bien compris, mais il y a des panneaux partout et ils en parlent même aux infos. Tous les politiciens sont sur le coup. Je me demande même si c'est pas un coup des Français... on a vu un journal nous accusant, en rapport avec l'eau et une société du genre Générale des eaux, mais un autre nom, renseignez-vous. On est les méchants, en tout cas.
Je profite de ce passage à Maryborough pour prendre en photo le monument aux morts pour Guillaume. Pénible, le gars. En plus il m'accuse de pas savoir conduire, je préfère ignorer ces basses attaques.
C'est grotesque.
Et voilà, retour à notre Bed & Breakfast.

Et le soir, on va dîner avec Anna et Jane dans un petit resto italien, qui ne vend pas de vin... On doit aller d'un coup de voiture chercher une bouteille dans un magasin spécialisé. Les restos qui vendent pas à boire, j'arriverai pas à m'y faire. Sue Ellen non plus.

Brisbane

Alors, ça nous a modérément plu. Peut-être parce qu'il faisait chaud, humide et pas très beau.

Une petite photo de Victoria, ça mange pas de pain.

On se trouve un petit hôtel près du centre, RAS. Et quelques photos, mais sans commentaire. Je suis épuisée par cette journée blog ! L'après-midi, on se balade en ville. Et le lendemain, on va visiter le Koala Sanctuary avec Jane, notre copine danoise de Fraser qui est à Brisbane en même temps que nous. Mais les photos de koalas et kangourous, et RTI !!, vous devrez les attendre demain, il faut que je bosse, moi, de temps en temps.

Comments

[Guillaume]

Le monument de Maryborough est joli...C'est cette grosse femme tout en haut de la stèle....

[Caro]

Oui, ça c'est vrai, faudrait peut-être voir à bosser un peu ! non mais ! on aurait presque l'impression que ce sont des vacances perpétuelles ...
Re biz

[Caro]

Pfff, je suis dégoûtée, t'es vachement trop bronzée !!!
Bon, la suite, la suite !!! nous on attend avec impatience Uluru !!!
Biz

[B]

je rattrape mon retard de lecture... ah, bravo ! la marraine de mon 3e est désormais fichée par la maréchaussée des antipodes. Cette femme est vraiment prête à tout pour gagner ses paris. Même à faire du rentre dedans aux locataires de la maison poulaga. Je te préviens, aux States, c'est moi qui conduis. Je vois que vous avez fait un remake de Dr No, avec Ursula Adjadi en maillot, avec un petit coutelas bleu sur la hanche... mais où est james bond ? Tu as deviné, c'est mon nouveau défi !!! Bises